500 élèves en danger de mort

Hadjout (Tipasa)

Qui ne connaît pas l’école El-Ibrahimi, une institution qui a formé des milliers de jeunes, tant par le niveau de l’enseignement que par les professeurs qui se sont succédés dans cet établissement. Si aujourd’hui l’encadrement de cette école fournit des efforts afin d’améliorer le niveau des auditeurs, il n’en demeure pas moins que le travail se fait dans un climat de peur et d’inquiétude, compte tenu que les deux murs d’enceinte, l’un long de plus de 100 mètres, tandis que l’autre avoisine les 35 mètres linéaires.

En effet le mur le plus long longe les classes de l’établissement et il est sorti de son axe de 15 centimètres, tandis que l’autre mur qui ceinture les logements d’astreinte est sorti de son axe de 45 centimètres, d’où le risque de s’effondrer à n’importe quel moment du fait que les deux murs entourent le portail d’entrée de l’école. Des dizaines de parents d’élèves sont à la rentrée et à la sortie devant cet établissement pour accompagner leurs progénitures et par conséquents eux aussi sont en danger permanent. Pourtant, la directrice de l’établissement a envoyé plusieurs requêtes à l’APC de Hadjout, la daïra de Hadjout ainsi qu’à la direction de l’éducation nationale de la wilaya de Tipasa pour les alerter sur le danger qu’encours les élèves en date du 12 octobre 2019, 20 octobre 2019 et le 26 novembre 2019. Jusqu’à ce jour, aucune réponse n’a été émise sinon un silence qui en dit long. Faut-il s’attendre à la mort d’hommes pour que ces autorités s’activent afin de détruire ces murs et les remplacer ? Et si par malheur l’un des murs cède et tue des élèves qui en supportera les conséquences ? A ce titre, les parents d’élèves interpellent Madame la wali de Tipasa afin de régler une fois pour toutes ce problème qui représente un danger permanent pour les auditeurs. En outre, il ressort que des indus occupants utilisent des logements d’astreinte alors que se sont des personnes étrangères à l’éducation nationale. Il y a lieu de signaler que dans ce contexte 3 mises en demeures ont été transmises par la direction de l’éducation de Tipasa aux fins de faire déménager les indus occupants, mais hélas aucune suite n’a été réservée.
Mohamed El Ouahed