Quelles frontières pour l’activité footballistique ?

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Généralement, quand vous posez la question à un professionnel sur le regard qu’il porte sur le championnat national, il vous répondra, sans bégayer : «On aurait pu avoir un football meilleur». Mais quand une seconde question vient bousculer la première : «Comment l’améliorer ?»

La réponse ne coince pas aussi, elle vient au secours de la première. «Changer l’amateurisme par des professionnels». Deux questions, deux réponses qui font un couple et à la fois un objectif.

Les plateaux télé, un espace sans cesse élargi

Tous les sujets passent au peigne fin. Les débatteurs donnent l’impression qu’ils détiennent les causes des échecs et leurs solutions. Ils oublient qu’il y a la manière et le style de jeu d’un côté, le résultat et la victoire de l’autre : voilà bien une opposition ancestrale qui n’a pas fini de faire débat. Alors que tout est pourtant simple. Une autre personne interrogée vous expliquera : un entraîneur a souvent cette intention de produire un football offensif et attractif, il rentrera toujours sur la pelouse avec l’objectif de gagner. Et s’en ira toujours déçu s’il perd, même si son équipe joue un football divin.

Le ballon de la fortune

Qui dit que les joueurs sont les plus mal payés ? Cet argent est bien celui des contribuables, la crise ? Ils ne connaissent pas. Ça continue à aller au-delà des limites raisonnables. Des fortunes en pleine pandémie et du huis clos. «Les deux joueurs enrôlés par l’USMA, l’attaquant burkinabé Belem Hamed et le défenseur Loucif Haïtham (USMA) percevront respectivement des mensualités de 233 millions de centimes et de 188 millions de centimes. La nouvelle recrue de la JS Kabylie, le Congolais Kilangalanga Pame Glody, aura un salaire de 123 millions de centimes. Ouali et Taïaba (ASAM), 100 et 220 millions de centimes. Hadouche arrive au CSC avec un salaire de 277 millions de centimes, alors que Banouh touchera au NA Hussein Dey 130 millions. Le nouveau joueur du NC Magra, Benkablia, percevra un salaire de 115 millions de centimes». Une belle affaire pour ces joueurs qui savent faire des jongles et viser une lucarne. Enfin, Amrani est le nouvel entraîneur du club de la capitale, le MCA. Il succède ainsi à Neghiz, limogé jeudi dernier à la suite de la défaite face à la JS Saoura (1-0). Les deux parties ont buté dans un premier temps sur l’aspect financier, mais finalement, elles se sont mises d’accord sur un salaire de près de 280 millions de centimes. Des entraîneurs comptent leurs journées Les sujets qu’ils traitent coiffent ce qui caractérisent ou entre déchirent l’état des lieux. A commencer par la vitesse à laquelle les entraîneurs démissionnent ou sont limogés. C’est selon. Deux entraîneurs pour une équipe, (cas de l’USM Bel-Abbès), ou encore le cas de la JSK ou Bouzidi sur le terrain en même temps que Lavagne. Hélas, on a tendance à mélanger style de jeu, norme de jeu et fusible de «jeu».

La programmation

Quand on regarde la programmation des rencontres de football, on ne s’étonne plus. Le mal est visible. Il est dénoncé. Ce n’est un secret pour personne. Kamel Lafi, le président de l’ES Sétif a le ras-le-bol. Que dit-il ? «Les matches de nos poursuivants immédiats reportés car ils traversent une mauvaise période, est-ce logique tout ça. Celui qui n’est pas capable d’assumer ses fonctions n’a qu’à laisser sa place… Puisque c’est comme ça, nous n’allons pas jouer la prochaine journée, dans la mesure où nous avons avancé la date de notre départ au Ghana pour le 10, en vue de jouer le match le 14 à Accra. Ce n’est pas de notre faute ! C’est la faute aux autres». Ligue 2, trois clubs menacés A quelques jours du coup d’envoi de la Ligue 2, fixé aux 12-13 février, le MO Béjaïa, le SC Aïn Defla et l’IB Lakhdaria, dont les stades n’ont pas été homologués, sont tenus de communiquer au plus tard 72 heures a annoncé dimanche la Ligue nationale de football amateur. A défaut d’être sanctionnés par : «Match perdu par pénalité et une amende de 50 000 dinars», conclut le communiqué. Après 11 mois d’arrêt causés par la pandémie de coronavirus (Covid-19), la Ligue 2, dont le statut est devenu amateur et gérée par la LNFA, reprendra ses droits le week-end prochain avec un nouveau système de compétition à trois groupes de 12 clubs chacun.

DCGF, menace six clubs

Six clubs évoluant en Ligue 1 professionnelle ont été mis en demeure par la commission de discipline. Cette dernière fixe un dernier délai expirant ce 11 février à ces clubs pour compléter leur dossier et obtenir la licence de club professionnel. Il s’agit du MC Oran, du RC Relizane, de l’USM Bel-Abbès, de l’Olympique Médéa, du CA Bordj Bou-Arréridj et du NA Hussein Dey. 14 clubs sur les 20 qui composent la Ligue 1, ont réussi à satisfaire aux obligations pour l’obtention de la licence de club professionnel (LCP) pour la saison 2020/2021. Walid Sadi, candidat aux élections Dans une lettre adressée au ministre de la Jeunesse et des Sport, le candidat aux prochaines élections de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, ancien membre du bureau fédéral, membre de la direction actuelle de l’ESS, s’est prononcé contre un éventuel amendement des statuts de la fédération avant le prochain scrutin. Il avait accusé la direction actuelle de la FAF de vouloir modifier des articles de ces statuts afin de l’empêcher de se présenter aux élections.

Le président de la FAF au Qatar

Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi, s’est déplacé au Qatar «sur invitation de la FIFA», pour assister à la Coupe du monde des clubs qui se déroule dans ce pays. Le président de la FAF aura l’occasion de rencontrer plusieurs responsables du football et assistera à la finale prévue ce jeudi, à Doha.

H. Hichem