La JSK et l’ESS en phase de poules

Coupe de la CAF

Après leur défaite 2-1 à Bamako à l’aller, la JSK a renversé la vapeur dès la 4e minute de jeu en s’imposant 1-0 au stade du 1er-Novembre à Tizi-Ouzou face au Stade Malien grâce à un but de Souyed (4e) pour se qualifier grâce à la règle du but à l’extérieur, et cela à l’occasion de la manche retour des 16es de finale «bis» de la Coupe de la Confédération africaine de football.

Très athlétiques mais aussi très agressifs surtout, les joueurs locaux vous diront au terme de cette rencontre que cette agressivité qui a marqué cette rencontre n’étonne personne dans une partie de football. Le travail est fait, la JS Kabylie sort de ce duel avec une victoire (1-0), qui valide son billet pour la phase de poules. La partie n’était pas facile pour les Kabyles qui étaient confrontés à une formation décidée à quitter l’Algérie avec une victoire, quelque soit l’art et la manière à mettre en pratique. Au terme des 93’ de ce duel, on a interrogé une figure internationale du football national présente au stade de ce qu’il retient de cette phase retour. Il dira d’une manière très diplomatique «un match de football, c’est certes un spectacle pour certains, mais un spectacle avec des duels et de l’engagement pour d’autres…
Aujourd’hui, il y avait certes sur le terrain de l’agressivité qui avait pour objectif de déstabiliser les locaux, y compris de la provocation, mais au centre, l’arbitre tunisien ne s’est pas laissé faire, il a su sanctionner lorsqu’il le fallait…» Hamrouni, quant à lui, il déclare «nous avons respecté les consignes de l’entraîneur, et en bout de course, il y a cette beauté de victoire qui nous permet d’aller encore plus loin dans la course vers le trophée parce que cela se joue aussi sur ça. Chacun joue avec ses qualités». Ce schéma nous rappelle aussi cette déclaration d’un sélectionneur international qui disait «si on ne peut plus mettre d’agressivité dans un match, on ne peut plus jouer au football. Il faut que l’agressivité soit certes contrôlée mais le football est un jeu de contacts et j’espère que cela le restera.
Si ça devient un sport où il n’y a plus de contacts ou plus de virilité, le football va perdre beaucoup de son intérêt». En effet, les 93 minutes de duel étaient pénibles pour les deux équipes notamment pour la JSK qui ne souhaitait pas perdre ce match, et encore moins son but qui lui permet de valider son billet pour la phase de groupes, dont le tirage a eu lieu ce lundi. Sur son terrain, les Kabyles ont résisté aux charges des attaquants maliens qui ne voulaient rien lâcher, tout est façonné sur la base des performances, notamment techniques, qui est une des qualités principales des locaux qui permet de dominer l’adversaire. Une philosophie employée pour fatiguer l’adversaire quand il a le ballon et qu’il maîtrise assez bien techniquement pour pouvoir se créer des occasions.
Comme c’est un match de coupe, il faut gagner et marquer des buts. Pour les joueurs, c’est ce qui a été fait. Enfin, après le Raja Casablanca en début d’après-midi, l’ES Sétif, le Pyramids FC, Coton Sport, le Jaraaf Dakar ou encore les Orlando Pirates ont également franchi sans encombre l’obstacle des barrages retour et se sont qualifiés pour la phase de groupes de la CAF. L’ES Sétif s’est contentée du match nul (0-0) devant les Ghanéens d’Asante Kotoko, pour le compte de la manche retour des 16es de finale «bis», disputée au stade 8-Mai 1945 de Sétif. Heureusement qu’au match aller, les Aigles noirs s’étaient imposés (2-1) à Accra.
H. Hichem