«Pas d’interférences dans les affaires de l’Algérie»

L’ambassade de Turquie :

L’ambassade de Turquie en Algérie a réagi, dimanche, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, aux «allégations selon lesquelles la Turquie s’efforce d’interférer sur la scène politique algérienne et qu’elle aurait agi en faveur de certains éléments».

Cela ne reflète nullement la vérité, selon le communiqué qui ajoute que ces allégations relayées par certains médias «cherchent à porter atteinte aux relations entre les deux pays amis et frères». L’ambassade de Turquie en Algérie estime qu’«il est évident que les auteurs de cette propagande mensongère et de fausses rumeurs, qui visent à brouiller l’évolution positive des relations chaleureuses et amicales entre la Turquie et l’Algérie, ne tiennent pas compte de la profondeur des liens fraternels entre les deux pays. Ces relations bilatérales, qui se développent dans tous les domaines sur la base du respect mutuel ainsi que les liens sincères remontant à plusieurs siècles entre les peuples des deux pays, sont suffisamment forts et puissants au point de faire échouer toutes les initiatives négatives qui tentent de nuire à ces relations».
L’ambassade de Turquie en Algérie appelle les «organismes de presse à revérifier leurs sources d’information, montrer une vigilance accrue quant à la publication d’informations spéculatives et infondées, et agir dans le respect de la déontologie journalistique». Les relations entre l’Algérie et la Turquie sont au beau fixe si l’on en juge par leur dimension économique. Il y a un mois, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a reçu l’ambassadeur de la République de Turquie en Algérie, Mme Mahinur Özdemir Göktaş. La rencontre avait permis aux deux parties de «procéder à un large échange de vues sur l’état et les perspectives de développement des relations bilatérales dans divers domaines», ajoute le communiqué.
Un intérêt particulier a été accordé à «la consolidation de l’aspect économique du partenariat algéro-turc, des investissements et à la dynamisation des mécanismes bilatéraux de coopération». Au début de l’année, c’est le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, qui recevait l’ambassadrice de Turquie en Algérie, avec laquelle il avait évoqué les opportunités de coopération entre les deux pays. Au cours de cet entretien qui s’est déroulé au siège du ministère, Mohamed Arkab s’était félicité de la qualité des relations avec les entreprises turques intervenant dans le secteur minier algérien et avait appelé «à leur approfondissement».
Le ministre avait également informé Mme Özdemir Göktas des nouvelles opportunités de coopération et partenariat, notamment les ressources humaines, la formation et expertise, le développement des mines, le développement des cartes géologiques à travers l’appel aux universités et les centres de recherche, ainsi que le domaine législatif régissant le secteur minier. Pour sa part, Mme Özdemir Göktas avait noté avec un «grand intérêt» ces opportunités et s’était engagée à informer la partie turque.
L. A.