L’Algérien Mohamed Meridja candidat au bureau exécutif

Union africaine de judo

L’Algérien Mohamed Meridja a décidé de renouveler sa candidature pour un autre mandat olympique, au bureau exécutif de l’Union africaine de judo, dont le Congrès électif est programmé pour le 18 mai à Dakar au Sénégal, en marge des 42es championnats d’Afrique seniors (messieurs et dames), prévus du 20 au 23 mai.

«Après mûre réflexion, j’ai décidé de renouveler ma candidature au poste de premier vice-président et premier responsable du volet technique au niveau de l’instance, une tâche que j’assume depuis avril 2016», a déclaré à l’APS, Mohamed Meridja, révélant qu’il avait été sollicité pour «prendre les commandes de l’Union». Pour le poste de président de l’Union, deux concurrents seront en lice pour remplacer le Sénégalais Habib Sissoko. Il s’agit de Randrianasoloniako-Niaiko Siteny, président du Comité olympique et sportif de Madagascar et de Abakar Djermah Aumi, président du Comité olympique et sportif du Tchad. Douze autres postes seront également à pourvoir dans le nouveau bureau exécutif de l’UAJ pour le prochain mandat olympique (2021-2024), dont ceux de vice-président (deux), direction d’arbitrage, sportive et coaching et éducation, du secrétariat général et de la trésorerie.
«Mes tâches au niveau de l’exécutif de la Fédération internationale de judo (FIJ) dont les élections auront lieu le 3 juin prochain, ne me permettent pas de briguer le poste de président de l’UAJ qui demande une présence permanente et beaucoup d’effort pour développer davantage le judo dans le continent», a expliqué Mohamed Meridja, qui est aussi directeur général du coaching et de l’éducation au sein de la FIJ, et manager des compétitions internationales de cette instance. «Je préfère continuer à apporter ma contribution au continent auquel j’appartiens, dans le domaine du développement sportif, du coaching et de l’éducation sportive.
Je suis convaincu qu’à partir de mon poste au sein de la FIJ, je peux continuer à rendre service à l’Afrique et aux pays qui la composent», a souligné l’ancien président de la Fédération algérienne de judo (FAJ). Interrogé sur l’élection d’une nouvelle équipe dirigeante au sein de la FAJ, Meridja s’est dit prêt, «comme par le passé», à apporter son soutien et aide au judo algérien. «Je serai toujours à l’écoute de la Fédération algérienne de judo si on me sollicite évidemment. Je peux aider dans beaucoup de choses de part les tâches que j’exerce au plus haut niveau. Notre judo peut revenir sur la scène internationale, avec tout simplement, une bonne planification au niveau national et un sérieux dans le travail avec l’adhésion de tous les acteurs».
R. S.