Air Algérie ferme deux agences à Paris et à Marseille

«Pour des raisons sécuritaires et sanitaire»

La compagnie nationale aérienne Air Algérie a annoncé, hier matin, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la fermeture de ses agences Paris Opéra et de Marseille Saint Charles, pour des raisons sécuritaires et sanitaires.

«Pour des raisons sécuritaires et sanitaires, Air Algérie a été contrainte de fermer les agences Paris Opéra et Marseille Saint Charles et vous invite à contacter le Contact Center pour tout achat ou confirmation de votre billet», a précisé la compagnie aérienne dans un communiqué. Pour rappel, Air Algérie avait indiqué dimanche que les mesures de transport prises dans le cadre de la réouverture partielle des frontières aériennes sont «exceptionnelles» en raison de la situation sanitaire liée à la pandémie du Covid-19. «Cette réouverture ne doit pas ramener l’Algérie à une situation épidémiologique catastrophique», a affirmé à l’APS le porte-parole de la compagnie aérienne nationale, Amine Andaloussi, en faisant observer que l’objectif est de «concilier les besoins de mobilité des Algériens avec la responsabilité de protéger la santé et la population de pays».
M. Andaloussi a souligné également que «cette réouverture ne doit pas nous ramener à une situation épidémique catastrophique» d’où, a-t-il ajouté, «la décision prise de l’ouverture graduelle de certains aéroports mais aussi de certaines destinations étrangères seulement». Le responsable de la communication de la compagnie publique a estimé que, pour l’instant, il fallait s’en tenir aux mesures qui ont été prises, tout en rappelant que le Comité scientifique continue d’observer et de faire des recommandations au fur et à mesure de l’évolution de la situation. «Des mesures qui prennent en compte les aspects purement techniques et médico-sanitaires, mais aussi les aspects logistiques, sécuritaires, de transport et autres», a soutenu également le responsable de communication d’Air Algérie. Pour lui, «l’essentiel est de se rappeler que nous n’en avons pas encore fini avec l’épidémie».
R. Z.