10 millions et 200.000 personnes ont reçu la première dose

Vaccin anti-Covid-19

Ils sont 10 millions et 200.000 citoyens algériens à avoir reçu la première dose du vaccin contre la Covid-19, d’après les derniers chiffres communiqués par le Professeur Riyad Mahyaoui, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus.
C’est en marge de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne de la Chaîne l, que le Professeur Mahyaoui a fait un état des lieux sur l’opération de vaccination contre la Covid-19.
L’objectif tracé par les autorités est de vacciner 70% de la population adulte d’ici la fin de l’année en cours. Dans une précédente déclaration, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a indiqué que 50% de la population ciblée a été vaccinée.
Selon le Pr Riyad Mahyaoui, l’affluence des citoyens aux centres de vaccination a connu un recul ces derniers jours. «Contrairement aux semaines précédentes notamment durant le mois d’octobre qui a connu une vaste campagne de vaccination durant laquelle 296.000 citoyens ont été vaccinés en une seule journée», a-t-il regretté. Il est à noter que le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Senhadji a mis en avant, récemment, l’impératif de vacciner plus de 35 millions d’individus pour atteindre l’immunité collective contre la Covid-19, jugeant primordial d’accélérer le rythme de vaccination pour «maîtriser» la propagation du virus.
Selon lui, il faudrait faire vacciner plus de 35 millions d’Algériens pour pouvoir atteindre «une immunité collective relative» eu égard aux rebonds épidémiques liés notamment à la propagation de variants, dont le Delta.
Afin d’atteindre l’immunité collective, le même responsable a appelé à la nécessité de hisser le rythme de vaccination, proposant l’administration du vaccin, avec la collaboration des acteurs concernés, à pas moins de 200.000 personnes/jour.
Dans le même sillage, M. Senhadji avait salué le lancement de la fabrication du vaccin à Constantine par le groupe Saidal, devant produire 1 million de doses durant le mois courant, 2 millions en novembre et atteindre 5,3 millions de doses début janvier 2022. Qualifiant la production nationale des vaccins d’»événement scientifique historique d’envergure», le président de l’Agence estime qu’une telle démarche «renforcera la souveraineté sanitaire nationale, réalisera la sécurité sanitaire et réduira la facture d’importation de ce vaccin».
Et d’ajouter que «la capacité de production de l’usine, notamment avec la mise à disposition des moyens matériels et humains, a toutes les chances d’augmenter, d’autant plus que les hautes autorités veillent à la réalisation de cet objectif».
A l’occasion, M. Senhadji n’a pas écarté une 4e vague de la pandémie qui sera, selon lui, «de moindre ampleur» , et ce, grâce à la campagne de vaccination contre le virus qui a connu son «apogée au mois d’août écoulé».
Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire a mis l’accent sur «la nécessité de promouvoir la recherche scientifique dans le domaine des épidémies et des vaccins», affirmant que l’Agence œuvre à «mettre en place des stratégies, en vue de maîtriser les possibles situations épidémiologiques, et ce, à travers la réalisation d’études scientifiques anticipatives qui devront déterminer des indices scientifiques clairs».
Djamila Sai