«Toutes les équipes nous attendent»

Riyad Mahrez à Canal+ :

Riyad Mahrez le dit tout haut, et parce qu’il y croit, «je ne lâche rien pour l’Algérie. «La CAN-2022 sera un peu difficile, on sait que toutes les équipes nous attendent d’un pied ferme, mais nous continuerons à faire le même boulot. Nous jouerons pour le bled, pour le peuple». Et pour illustrer cette folle envie de réaliser de meilleurs scores, il dira «on va essayer de faire abstraction de cela. On va se donner à fond, comme d’habitude, et jouer pour le pays et pour le peuple», devait-il déclarer. «Je sais que les Algériens m’aiment, et moi je les aime».

«Prix Puskas de la FIFA, pour son magnifique but de l’année…»
«L’Algérie est un pays spécial, pour nous les Algériens, nous sommes très fiers de porter les couleurs du pays». Cette déclaration rejoint celle de ses camarades qui enfourchent les mêmes principes, celle de jouer pour gagner, comme ce fut lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Les observateurs qui vont souvent à la pêche des déclarations des sélectionneurs ou des professionnels font des analyses qui permettent aux sélectionneurs de mieux comprendre qu’aucun sport n’est plus universellement franchement populaire que le football. Des foules innombrables et passionnées se pressent pour assister à des rencontres entre deux équipes du football. Mahrez, un international qui a labouré plusieurs terrains de foot, et a eu à affronter de nombreuses équipes africaines, sait que le football a vite changé de caractère, qu’il est plus structuré et surtout plus en alerte. Et ce n’est certainement pas pour rien si la FIFA a annoncé les joueurs en lice pour le prix Puskas du plus beau but de l’année. Parmi eux, on retrouve notamment Riyad Mahrez. Retenu pour son magnifique but contre le Zimbabwe, lors des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2021, en novembre 2020.

«Notre devise est de toujours gagner»
La CAN-2022 est totalement différente de celle de 2019, et le dit lors de son passage à cette émission de Canal+ «ce que nous souhaitons ? C’est de tout gagner, ne rien lâcher, semblait dire Riad, le capitaine de la sélection algérienne. On souhaite toujours gagner. Je veux gagner la Ligue des champions d’Europe, la Premier League et la CAN. J’ai toujours faim de titres». Il n’y a pas uniquement la CAN et le Mondial, mais pour lui, il y a tout un chantier devant lui. À titre d’exemple, se défoncer pour gagner la Ligue des champions d’Europe, un titre qui tarde à être remporté.

«La saison est encore longue»
Mais ce succès, estime-t-il, ne tardera pas à se mettre de leur côté. «La saison est encore longue, il est encore tôt de parler maintenant du top trois en Premier League, mais on verra bien. C’est sûr que ce ne sera pas facile», dira-t-il et d’ajouter «c’est vrai que la Ligue des champions d’Europe est le titre qui nous manque. C’est une belle compétition, et nous voulons être là à la fin. Évidemment, il faut accomplir de grands matches, comme celui disputé face au PSG. Et si on montre de la personnalité, je pense qu’on pourra être là. Maintenant, que ce soit pour la Ligue des champions ou pour la Premier League, les deux sont très difficiles à gagner». Évoquant ses mutations techniques, il estime qu’il progresse et qu’il ne s’arrêtera pas en si bon chemin tout en faisant en sorte de s’infiltrer dans les bonnes zones pour achever son boulot.

La conversation du ballon…
Il ne s’arrêtera pas là puisque dans la discussion, il fait un bref retour à sa jeunesse où il aimait souvent contrôler la balle pour une meilleure exploitation dans les buts. La conservation du ballon a aujourd’hui sa contrepartie qui s’applique aux équipes techniques qui ont quelque chose à dire : la conversation du ballon est un dialogue, une aventure chorale qui s’achève parfois par un-deux, juste avant le tête-à-tête avec un corpus étranger, celui du gardien adverse qui s’étendait volontiers sur le sujet. «C’est un travail mais aussi un exercice qui m’a’ énormément servi aujourd’hui… Contrairement aux joueurs gauchers qu’on met souvent dans une case qui ne leur permet pas d’être le bon élément, moi c’est le contraire, j’ai un bon pied droit, j’essaye toujours de l’utiliser quand je peux, ça peut surprendre l’adversaire».
Résumé de H. Hichem