La Côte d’Ivoire sera au rendez-vous

CAN-2023

«Nous avons confiance que la Coupe d’Afrique des Nations que vous allez organiser ici sera la meilleure». «Nous sommes rassurés par les différentes infrastructures que vous avez mises en place pour accueillir cette compétition. (…) Je suis satisfait des progrès faits, même s’il reste quelques problèmes encore à régler», a déclaré le président de la Confédération africaine de football, le Sud-Africain Patrice Motsepe après avoir rencontré le Président ivoirien Alassane Ouattara.

Seules 15 nations ont décroché les trophées
Il faut savoir que depuis son institutionnalisation en 1957, quinze nations ont au moins remporté une fois le trophée. La nation la plus titrée est l’Egypte avec sept trophées, suivie du Cameroun avec cinq titres. Le Ghana en troisième position avec quatre étoiles. Le Nigeria décroche trois titres. La Côte d’Ivoire, l’Algérie et la RDC ont, chacun, deux trophées à leurs actifs. Le Soudan, le Congo, le Maroc, la Tunisie, l’Afrique du Sud, l’Ethiopie, la Zambie et le Sénégal ont, eux aussi, un titre à leurs compteurs.

La 34e CAN serait différente
La Côte d’Ivoire aux 28 millions d’habitants s’apprête à abriter pour la deuxième fois de son histoire une CAN, après celle de 1984. La 34e édition se tiendra du 23 juin au 23 juillet 2023, elle promet d’être différente des autres, tant au niveau de la qualité des stades, des tribunes, vestiaires et surtout de l’accueil des équipes et des supporters au niveau de l’aéroport. Les autorités y croient en la réussite, puisque dès maintenant, on réfléchit sur les diverses infrastructures devant accueillir non seulement les équipes qualifiées mais également supporters et curieux.

Six stades pour la CAN-2023
Six stades répartis dans cinq grandes villes, en l’occurrence Abidjan (30 000 places, état d’avancement 13%), Bouaké (40 000 places, état d’avancement 81%), Yamoussoukro, (20 000 places, état d’avancement 93%), San pedro (20 000 places, état d’avancement 63%) et Korhogo (20 000 places, état d’avancement 77%88). Satisfait de sa visite, le président de la CAN a quitté Abidjan avec un optimisme, celui de faire de cette 34e CAN, le rendez-vous qui relèvera tous les défis organisationnels. L’état d’avancement des travaux est estimé à près de 70%, à l’exception du seul mythique stade Félix Houphouët Boigny qui est à la traîne et ne dépasserait pas en décembre 2021 les 13,5 %.

Les CAN doivent être un symbole
Le message se veut révélateur «communiquer à l’extérieur, aux autres continents, celui d’un continent qui avance professionnellement sans copier, mais qui innove à sa manière l’art de faire des CAN une pièce maîtresse dans le développement du football à travers ses compétitions africaines». Objectif : se hisser plus haut que celle de 2021 ? Que la CAN devienne un endroit où le football doit être à l’abri de la triche, des négociations, des combines, comme annoncé pourtant par Emanuel Eto’o qui disait «que ce qui freine le football africain est ‘la corruption’. L’argent fourni par la Confédération africaine de football et la Fédération internationale de football doit être dépensé à bon escient pour l’essor de ce sport dans le continent», à l’image des compétitions où les arbitres africains qui devraient se concentrer sur le comment faire de ces CAN la référence du football. Pour le président de la CAF, il y a encore du chemin à faire, et cela est possible.

19 avril, tirage au sort des groupes
Enfin, réuni jeudi par visioconférence, la CAF a proposé aux associations membres d’organiser le tirage au sort de la phase de groupes des qualifications le 19 avril, en Afrique du Sud. Celui-ci doit permettre de répartir les 48 équipes encore en lice en 12 groupes de 4 avec les deux premiers de chaque poule qui se qualifient pour la phase finale, programmée du 23 juin 2023 au 23 juillet 2023 en Côte d’Ivoire, qui elle est qualifiée d’office en tant que pays-hôte mais qui prendra part aux éliminatoires.

Aucun problème ne se posera
pour les mondialistes
Enfin, selon un confrère d’un média africain «la CAF a tenu compte des préoccupations des mondialistes et aurait proposé une modification du calendrier. Plutôt que de programmer quatre journées dès le mois de juin, l’instance serait prête à en fixer seulement deux à ce moment-là afin de faciliter l’organisation de matches amicaux. Les deux journées suivantes auraient lieu en septembre 2022 et les deux dernières en mars 2023 (il n’y aura pas de fenêtre FIFA en octobre 2022). Une solution qui pourrait satisfaire tout le monde…»

H. Hichem

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