L’armée israélienne emploie les méthodes nazies

L’unité Dovdivan, une Organisation terroriste, auteure de l’assassinat de la journaliste d’Al-Jazeera

Juste après l’odieux et impardonnable crime commis par l’occupation sioniste dans les camps de réfugiés palestiniens, une enquête préliminaire a été menée par l’armée d’occupation israélienne qui a révélé que la journaliste martyre Shireen Abou Akleh se trouvait au moment de son assassinat dans le camp de réfugiés palestiniens de Jénine, dans le Nord de la Cisjordanie, à environ 150 mètres des forces israéliennes, a rapporté un média israélien. L’enquête menée par le commandement central de l’armée a prétendu «qu’il n’est toujours pas clair si la journaliste palestinienne a été tuée par des tirs israéliens ou par des hommes armés palestiniens, au moment où elle couvrait l’opération militaire à Jénine mercredi», a indiqué le journal israélien Haaretz. Or, le chef des opérations militaires continue de nier leur satanique acte prémédité et réfléchi déjà depuis plusieurs mois pour éliminer la journaliste cruellement et sauvagement, celui-ci prétendait «les soldats de l’unité Dovdivan (une unité spéciale de l’armée israélienne) ont tiré des dizaines de balles lors de l’opération à Jénine, mais on ne sait pas encore si ce sont des tirs israéliens ou palestiniens qui ont tué la journaliste d’Al-Jazeera», a poursuivi le journal citant ce responsable. Cette source a déclaré que la balle qui avait pénétré dans la tête d’Abou Akleh était d’un diamètre de 5,56 mm et avait été tirée à partir d’un fusil M16. Le stratagème de l’état sioniste emploi des unités sinon des tueurs sanguinaires et des terroristes de la pire espèce comme cette unité Dovdivan qui est spécialisée dans la réalisation des tâches militaires spéciales pour l’armée d’occupation. Les éléments de cette unité travaillent au sein des agglomérations palestiniennes. Raison pour laquelle, ils doivent avoir des traits orientaux pour qu’ils n’éveillent pas les soupçons à leur égard lorsqu’ils se déguisent pour accomplir les tâches qui leur sont assignées. L’unité Dovdivan a souvent recours à des experts de maquillage et de déguisement qui travaillent 24 heures sur 24 avec les éléments de cette formation, fondée par Ehud Barak en 1987. La plupart des assassinats, ayant ciblé les cadres de l’Intifada palestinienne, ont été perpétrés par des éléments de l’unité Dovdivan. Les éléments de cette unité procèdent également à des enlèvements de Palestiniens recherchés par les services de sécurité sionistes. Le ministère palestinien de la Santé a annoncé auparavant «l’acte de la martyre de la journaliste Shireen Abu Akleh, qui a été visée à la tête par des tirs israéliens, au moment où elle couvrait la prise d’assaut israélienne de la ville de Jénine ne reste pas impuni». La chaîne Al-Jazeera et l’Autorité palestinienne ont accusé les nazis d’Israël d’avoir délibérément tué Shireen Abu Akleh. Palestinienne chrétienne âgée de 51 ans ce mercredi 11 mai 2022 par un tir de l’armée d’occupation israélienne alors qu’elle couvrait l’assaut du camp de réfugiés de Jénine par les forces d’occupation israéliennes. Et ayant aussi la nationalité américaine, la journaliste portait une veste pare-balles siglée «presse» et un casque de reportage alors qu’elle couvrait l’invasion de Jénine. L’annonce de son décès a suscité une vive émotion dans le monde arabe et chrétien où ses reportages ont été suivis pendant plus de deux décennies, en Europe et aux Etats-Unis. Jeudi en fin de matinée, une cérémonie officielle a été organisée à Ramallah en Cisjordanie, au siège de l’Autorité palestinienne, en présence du président Mahmoud Abbas et de représentants de la presse, avant ses funérailles vendredi dans une église d’AlQuds, où elle avait grandi. Selon le journal Al quds Al Arabi, le ministère palestinien de la Santé et la chaîne al-Jazeera ont dans la foulée annoncé le martyre de cette journaliste qui portait une veste «presse» par un tir de l’armée israélienne ayant visé sa tête. Un autre journaliste, Ali Smoudi, a été blessé au dos lors de l’assaut israélien contre Jénine en Cisjordanie occupée. Les forces d’occupation ont attaqué le camp de réfugiés de Jénine à l’aube d’aujourd’hui, encerclé plusieurs maisons, dont celle du martyr Abdallah Hosari et ouvert le feu à grande échelle. Il a été tué le 1er mars, lors d’un affrontement avec les forces d’occupation à Jénine. Les combattants de la résistance ont riposté aux forces d’occupation, qui ont envahi la ville de Jénine et son camp via plusieurs axes, avec plus de 40 patrouilles renforcées d’unités spéciales. «Cette question sera suivie à tous les niveaux, et l’occupation sera poursuivie pour son crime, surtout que le coup de feu n’a pas été causé par des affrontements». Le directeur du bureau de la chaîne Al-Jazeera en Palestine, Walid Al-Omari l’archevêque grec orthodoxe de Sebastia à Jérusalem AlQuds occupée, l’archevêque Atallah Hanna, a déclaré à la chaîne libanaise AlMayadeen : «Nous sommes tous choqués par le crime odieux contre la journaliste Abou Akleh, les médias et le peuple libre de notre nation. Avec l’assassinat brutal de la journaliste Abou Akleh, nous allons manquer une voix libre défendant la Palestine et sa cause», a dit M. Hanna.

Le Hezbollah condamne le meurtre horrible
Au Liban, le Hezbollah a fermement condamné le meurtre horrible de la journaliste chevronnée Shireen Abou Akleh, appelant à une large campagne de dénonciation contre l’entité sioniste. Dans un communiqué, le bureau des relations médiatiques du Hezbollah a présenté ses condoléances à la chaîne Al-Jazeera, à la famille d’Abou Akleh, aux médias palestiniens et au peuple palestinien pour son martyre alors qu’elle couvrait un raid israélien à Jénine. Il a qualifié Abou Akleh de journaliste de la résistance qui a été pionnière dans la couverture des crimes sionistes contre le peuple palestinien durant plus de vingt ans. A noter que le vendredi 13 mai 2022 lors des funérailles de la martyre Shireen Abu Akleh, les forces d’occupation sionistes ont usé de violence pour frapper à coup de bâton les Palestiniens dans le but de faire tomber son cercueil par terre. Chose immorale, bestiale et inhumaine commise par l’état Nazi sioniste.

Par Oki Faouzi