Une conférence nationale sur la garantie financière

PME FGAR

Le Fonds de garantie des crédits à la petite et moyenne entreprise (FGAR), a fait part dans un communiqué, de l’organisation aujourd’hui d’une conférence nationale sous le thème «la garantie financière, un mécanisme d’appui aux PME».
Organisée sous le patronage du ministre de l’Industrie, cette conférence prétend à établir «une vision commune avec les différents acteurs actifs dans ce secteur et travailler à intensifier la coopération avec les institutions financières afin de soutenir les PME qui revêtent une grande importance dans le programme gouvernemental», a précisé la même source.
Cela, «conformément aux recommandations de la conférence nationale sur la relance industrielle, organisée par le ministère de l’Industrie en décembre dernier, relatifs aux mécanismes de financement des projets d’investissement et d’accompagnement des petites et moyennes entreprises et au rôle des banques», a précisé le FGAR dans le communiqué.
A travers cette conférence, le Fonds vise également à mettre en lumière «le rôle de la garantie financière comme un mécanisme co-preneur de risque».
Dans ce cadre, la conférence prévoit un espace d’échange sous forme de panels, en présence d’experts économiques, de cadres de l’Etat, de responsables de banques publiques et privées et de responsables des dispositifs d’accompagnement et de développement des PME, souligne-t-on. A travers ces panels, deux axes principaux seront mis en avant, à savoir : «Les mécanismes d’appui aux PME : Etats des lieux, contraintes et perspectives», ainsi que les différents modes de financement auxquels les PME ont accès, a conclut le communiqué.
Par ailleurs, l’inspecteur général au ministère de l’Industrie, Ammar Chelghoum, a indiqué hier lors de son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, que «le cadre juridique du système d’importation des chaînes et équipements électroniques rénovés permet aux opérateurs économiques de rénover et de renouveler le matériel de production des usines algériennes». Appelant les opérateurs économiques nationaux à tirer profit de la situation mondiale actuelle marquée par un recul économique, le même responsable a souligné que la crise économique a amené les entreprises internationales ayant déclaré leur faillite, à offrir leurs équipements à la vente à des prix compétitifs, ce qui aura de nombreux avantages pour les Algériens.»
Et d’ajouter que ledit cadre «va contribuer à conforter les chances des petites et moyennes entreprises industrielles et à relancer leurs activités, notamment dans les secteurs agroalimentaire, pharmaceutique, pétrochimie et textile».
«L’Etat parie – à travers ce nouveau dispositif – sur la réussite de l’entreprise algérienne à surmonter les difficultés actuelles et à mettre en place une véritable filière en concluant des partenariats dépassant le cadre commercial, notamment en ce qui concerne la modernisation de l’agriculture secteur, qui fait l’objet d’une attention particulière», a-t-il fait savoir.
Manel Z.