Ligue des champions La marque algérienne perturbe les hommes du Makhzen

Il y a urgence du côté marocain. On exploite et on dénature même ce qui est positif. Ce rituel n’est valable que lorsqu’il s’agit de l’Algérie. La défaite logique du WA Casablanca face à la JS Kabylie ce vendredi dans le cadre de la deuxième journée de la Ligue des champions d’Afrique, les a désappointés. Le club casablancais, éliminé dès le 2e tour de la Coupe du monde des clubs par Al Hilal d’Arabie Saoudite.

Ce qui est connu de tous les professionnels, aucune équipe ne peut obtenir des résultats s’il ne se passe pas quelque chose en interne, et ce phénomène persiste et empoisonne à la fois les experts malheureux du ballon du Makhzen, lesquels doivent déterminer la stratégie à mettre en œuvre pour déstabiliser le monde sportif algérien, non seulement, mais aussi sa marque. Leur déplacement à Alger pour ce match, ne pouvait qu’être une parfaite occasion pour les fauteurs de troubles de ce royaume de tenter d’envoyer des messages aux instances internationales de la balle ronde.

L’absence d’argumentations confirme leurs échecs
Les échecs se suivent et se complètent, leurs effets puent et se retournent contre eux. Les 93’ du match étaient marquées par une sportivité qui ne leur feront gagner aucun point au contraire, c’est encore et une fois de plus l’Algérie qui en sort vainqueur. «Nous aimons penser que tout le monde peut avoir une analyse différente. Nous, ce qui nous intéresse, c’est l’argumentation», déclarait un psychologue dans une émission européenne de sport. Salim Boukhenchouche, l’attaquant de la JSK, s’est exprimé à la fin de la rencontre. «On a gagné contre une grande équipe, loin de tout ce qui se dit ici-et là. C’était un match fraternel qui est resté dans un cadre de fair-play. Même les joueurs du Wydad ont reconnu qu’on a été supérieurs et que l’on a mérité notre victoire». Voilà des déclarations qui dérangent les Marocains puisqu’elles contredisent leur plan machiavélique.

L’entraîneur du WAC quitte la conférence, ultime provocation
Au stade 5-Juillet où s’est déroulé ce match, les spécialistes malheureux de ce royaume, n’espéraient pas assister à une défaite qui scotche le WAC au bas du classement. Leur dernière innovation repose sur le fait que «l’Autorité algérienne a refusé d’étendre leur drapeau aux côtés du nôtre et de la CAF, d’où une requête express a été déposée sur le champ auprès du commissaire de match pour baisser le drapeau algérien, qui n’était pas au sommet du mât».
«Ce n’est certainement pas dans de pareils registres qu’ils pourront soigner leur image, au contraire». Les conséquences de leur défaite a atteint de plein fouet l’entraîneur tunisien Mehdi Nfti pour argumenter l’échec, il a quitté la Conférence de presse, et ce, suite à un détail que connaissent de nombreuses conférences de presses internationales, lesquelles sont perturbées par l’installation des micros et par l’arrivée en retard des journalistes. L’entraîneur commença à répondre aux premières questions, perturbé par la défaite, énervé, il se lève puis quitte la salle en disant : «Merci, bonsoir».
H. Hichem