Une confirmation du potentiel de l’élite culturelle algérienne

Aïssaoui, lauréat du prix Booker

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a félicité mardi le romancier algérien Abdelwahab Aissaoui, lauréat du prix international du roman arabe «Booker 2020».

Dans un tweet sur sa page officielle sur les réseaux sociaux, le Président a écrit «à la veille de la célébration de la Journée du savoir, voilà le jeune Abdelwahab Aissaoui de Djelfa rejoindre les nombreux écrivains algériens qui ont brillé de par le monde par leurs travaux, cette fois par le prestigieux prix international Booker». Le Président s’est adressé directement au jeune romancier en lui disant «continue sur cette voie mon fils, tu me trouveras toujours à tes côtés». A noter que le jeune Aïssaoui a remporté le prix international Booker 2020 dans sa 13e édition avec son roman «Eddiwan el isbarti». La ministre de la Culture, Malika Bendouda a, elle aussi, félicité le romancier algérien Abdelouahab Aïssaoui, lauréat du prix international du Roman arabe 2020 «Booker» pour son roman «Eddiwan Il isbarti» (The Spartan Court). Dans une publication sur la page Facebook du ministère de la Culture, Mme Bendouda a exprimé «son immense fierté de cet acquis qui confirme la place du roman algérien». Ce prix confirme aussi «le fort potentiel de la jeune élite culturelle algérienne et reflète, en outre, la place particulière de la culture algérienne à tous les niveaux, notamment arabe», a-t-elle affirmé. La ministre a mis en avant, dans ce sens, le thème du roman qui évoque l’un des chapitres de l’histoire de l’Algérie, ce qui témoigne, une fois de plus, «l’attachement de la jeunesse algérienne à l’histoire de son pays». «Il s’agit d’un nouvel exploit qui vient s’ajouter aux empreintes laissées par des créateurs algériens lors des manifestations internationales», a poursuivi Mme Bendouda. Le roman «The Spartan Court» relate la fin de l’ère ottomane et le début de la colonisation française en Algérie (1815-1833) à travers cinq personnages. Les noms des lauréats ont été annoncés aujourd’hui sur la page Facebook du Prix suite à l’annulation de la cérémonie de distinction en raison des précautions prises en vue d’endiguer la propagation de la pandémie du coronavirus. Aïssaoui recevra, pour son œuvre, édité par la maison d’édition algérienne «Dar Mim», un montant de 50 000 dollars en plus de la traduction de son roman en anglais. Le chef du jury, Mohcen El-Moussaoui a indiqué que le roman se caractérise par «une haute qualité stylistique» et «invite le lecteur à comprendre les circonstances de l’occupation et comment la résistance s’est constituée sous des formes diverses». Né en 1985 à Djelfa, Abdelouahab Aïssaoui compte plusieurs romans à son actif, dont «Cinéma Jacob» et «Sierra De Muerte».
R. C.