Institution de la Journée nationale de la mémoire

Un texte de loi prêt :

Au cours de sa réunion périodique par visioconférence tenue dimanche 31 mai 2020, présidée par le Président Abdelmadjid Tebboune, le Conseil des ministres a examiné et approuvé l’avant-projet de loi portant institution de la Journée nationale de la mémoire le 8 mai, présenté par le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit.

Ce texte vient en application de la décision du Président de la République à l’occasion de la commémoration du 75e anniversaire des massacres du 8 mai 1945. Le Président de la République qui s’est incliné à la mémoire des martyrs de la glorieuses Guerre de libération nationale et de la Résistance populaire depuis l’occupation coloniale de notre pays, a souligné que l’intérêt accordé à la mémoire nationale sous tous ses aspects n’était pas motivé par des considérations conjoncturelles mais qu’il s’agissait d’un devoir national sacré ne tolérant aucun marchandage et qui restera en tête des préoccupations de l’Etat afin d’immuniser la personnalité nationale, par fidélité aux martyrs de la glorieuse Révolution de Novembre et aux moudjahidine.
Les Algériens sont en droit d’avoir une Journée nationale de la mémoire, a dit le Président, affirmant que notre histoire et notre fierté nationale ne sauraient faire l’objet d’aucun marchandage. Soulignant que l’amour de la patrie, l’attachement à la Déclaration du 1er Novembre et la vénération des martyrs constituent le dénominateur commun entre les Algériens, il a appelé à hisser le drapeau national au fronton de toutes les habitations lors des occasions historiques. Le Président a instruit le ministre de la Communication à l’effet d’accélérer le lancement d’une chaîne de télévision de haut niveau et de renommée internationale, consacrée à la mémoire nationale.
Il a salué à cette occasion tous les pays frères et amis qui ont apporté aide et assistance à la glorieuse révolution armée. M. Tebboune a instruit le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit de rétablir des liens directs avec tous ceux qui ont aidé l’Algérie dans sa révolution armée. Les médias (presse écrite, chaînes de télévision et sites électroniques) et la société civile (associations, chercheurs) ont mené de nombreuses activités (émissions reportages, documentaires, séminaires,…) visant à mettre en exergue les hauts faits qui ont caractérisé la lutte du peuple algérien contre l’armée coloniale française depuis le premier jour de l’envahissement de notre pays. Les générations d’Algériens qui n’ont pas vécu les faits continuent de découvrir l’ampleur des crimes contre l’humanité commis par le colonialisme français durant toute la période de l’occupation.
L. A.