Dix élèves lauréats distingués

Concours national de composition épistolaire

Dix élèves lauréats du concours national de composition épistolaire en langues arabe et amazighe (édition 2020) ont été distingués, lundi, lors d’une cérémonie organisée en visioconférence entre Alger et 9 wilayas du pays dans le cadre de la 49e édition du concours international de composition épistolaire, qui sera organisée par l’Union postale universelle (UPU).

Les résultats de ce concours, dédié aux jeunes âgés de moins de 15 ans, ont été annoncés en présence du ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, du ministre de l’Education nationale, Mohamed Ouadjaout, et de la déléguée nationale de l’Organe de protection de l’enfance, Meriem Chorfi. Le jury de ce concours a sélectionné 10 compositions épistolaires rédigées en langues arabe et amazighe, dont le thème central pour cette année est : «Ecris un message à un adulte sur le monde dans lequel nous vivons». Le premier Prix a été décroché par l’élève Abdelkader Boumaaza (âgé de 11 ans) de la wilaya de Laghouat qui a écrit une lettre, en langue arabe, au secrétaire général de l’ONU l’appelant à promouvoir la paix dans le monde et à œuvrer davantage à la protection de l’enfance. Le lauréat de Laghouat représentera l’Algérie à la finale du concours de l’Union postale universelle. La deuxième place est revenue à l’élève Nihal Laïssoub (9 ans) de Skikda et la troisième place à l’élève Nezzar Tassadit (14 ans) de Tizi-Ouzou.
Les autres lauréats sont issus d’El Oued, Annaba, Tizi-Ouzou, Sétif, Tipaza, Mascara et de Jijel. A cette occasion, M. Boumzar a salué l’ensemble des participants au concours national dont le nombre dépasse les 12 000 et qui étaient invités à exprimer leurs opinions sur ce qu’ils pensent du monde qui les entoure. Il a qualifié d’«appréciable» le nombre de participants au concours, lancé du 22 février 2020 au 12 mars de la même année, notamment au vu des «circonstances exceptionnelles que connaissent notre pays et le monde entier à cause de la pandémie du coronavirus Covid-19)». «Organisé pour la quatrième fois consécutive par l’Algérie, ce concours vise à développer les compétences des enfants dans le domaine de la composition épistolaire et les incite à mettre en exergue leurs aptitudes rédactionnelles et leur esprit d’innovation», a-t-il indiqué, soulignant que ce concours vise aussi à les sensibiliser à l’importance du rôle des services postaux dans le monde.
Il est à relever que des affiches comportant les règles du concours avaient été diffusées à travers 4 000 bureaux de poste et 27 000 établissements scolaires, outre les réseaux sociaux du ministère de la Poste et des Télécommunications et du ministère de l’Education nationale, organisateurs de ce concours épistolaire. Selon les organisateurs du concours national, à cause du Covid-19, l’opération d’évaluation des lettres, qui devait passer par trois étapes, soit le tri au niveau des wilayas suivi par le tri régional et enfin le tri national, est passée directement du tri au niveau des wilayas, au tri national durant lequel les membres du jury ont procédé en date du 6 mai 2020 à l’étude et l’évaluation de 250 lettres, pour parvenir ainsi à la sélection et au classement des dix meilleures lettres.
«Aussi, et pour plus de transparence, les dix enfants lauréats ont été invités à réécrire leurs lettres en présence du directeur de wilaya de la poste et des télécommunications dans les wilayas concernées», a-t-on ajouté. Les lettres sélectionnées avaient pour objet la paix, la protection de l’enfance, les problèmes de l’humanité en plus du sujet d’actualité, soit la pandémie du coronavirus. Parmi les conditions de participation à ce concours figurent le respect strict du sujet et le nombre de mots autorisés (soit 1 000 mots) et l’envoi de la composition, par voie postale. La lettre gagnante de chaque pays doit être soumise au bureau international au plus tard le 5 mai 2020, indique l’UPU sur son site internet (www.upu.int). Près d’un million d’enfants de 41 pays ont participé au concours de 2019, dont le thème était «Ecris une lettre sur ton héros».
R. C.