«L’économie algérienne a besoin d’une réforme structurelle»

Le président du Cnes, Rédha Tir :

Le président du Conseil national économique et social, Rédha Tir, a déclaré, hier, que «l’économie algérienne fait face à des difficultés et a besoin d’une réforme structurelle», rassurant, en même temps, «qu’elle est loin de l’effondrement». En marge de son passage à l’émission «Deyf Essabah» sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, le président du Cnes a affirmé que «la mission de son Conseil est de bâtir l’économie nationale de demain, basée sur quatre supports fondamentaux dont la création d’entreprises et atteindre une stabilité d’emploi et revoir la position de quelques industries stratégiques». Dans ce sens, il a expliqué qu’un travail est en cours pour mettre en œuvre des réformes structurelles dans l’économie nationale durant la période de propagation du Covid-19. Parmi ces réformes, il a cité «l’amélioration du climat de l’investissement en coordination avec le gouvernement et le ministère de l’Industrie». Le même responsable a, de même, indiqué qu’«une étude a également été préparée sur la mise à niveau du système statistique en plus de la transition énergétique en termes de comportement des citoyens ainsi que sur le sort du secteur public improductif». Par ailleurs, Rédha Tir a expliqué que le CNES attache de l’importance au Conseil de la concurrence, étant donné que l’Algérie cherche dans sa vision économique à reprendre le chemin de l’industrialisation selon les normes internationales, car cela permettrait de mettre fin au monopole et de contribuer à réduire les coûts, les prix et à améliorer la qualité et la compétitivité du produit. Il a souligné que des efforts avaient été faits pour mettre en œuvre des réformes structurelles de l’économie nationale, notamment durant la période de propagation du Covid-19, y compris les conditions d’amélioration du climat d’investissement en coordination avec le gouvernement et le ministère de l’Industrie. D’autre part, le même responsable a signalé que «l’Algérie a enregistré, durant la dernière vingtaine d’années un retard dans le domaine numérique», indiquant que «le Cnes est sur le point de numériser toute son administration dans un délai des trois prochains mois pour qu’elle devienne la locomotive des autres administrations et pour mettre en valeur l’image de l’Algérie en tant que destination prometteuse pour l’investissement».
Djamila Sai