Les inquiétudes des entreprises du BTPH

Mascara

Les mesures décidées par le Président Tebboune, comme d’emblée sont restées peu ou proue assimilées, où chacun manœuvre comme bon lui semble et à sa manière d’où les directives et autres dispositions manifestées.

A l’unanimité, tout le monde aura à constater que le gouvernement qui a pris des dispositions en annonçant des barrières pour freiner la terrible propagation du Covid-19,n’a pas été du goût de certains énergumènes, y compris dans certaines sphères des salons feutrés qui font et défont les lois de la République. En effet, et en application des directives de Monsieur le président de la République visant à renforcer les mesures de distanciation sociale destinées à prévenir et à lutter contre la propagation du Coronavirus (Covid-19) sur le territoire national, où le Premier ministre, M. Abdelaziz Djerad, a pris un décret disposant, entre autres mesures, la démobilisation de certaines catégories de travailleurs de l’administration publique avec maintien des activités des services vitaux et organisant le transport des personnes. Les principales dispositions prévues dans ce décret, qui a pris effet à compter du dimanche 22 mars 2020 à 01h du matin, concernent «la suspension de tous types d’activités de transport de personnes allant des services aériens sur le réseau domestique au service de taxi collectif, en passant par les transports routiers, ferroviaires ou guidés, sur toutes les liaisons, à l’exclusion de l’activité de transport des personnels à la charge des employeurs». A ce titre, le ministre des Transports ainsi que les walis territorialement compétent sont «chargés d’organiser le transport des personnes devant assurer la continuité du service public et le maintien des activités vitales au niveau des services exclus des dispositions du présent décret, des institutions et administrations publiques ainsi que des entités économiques et services financiers», ect… Le décret exécutif pour l’application des mesures décidées par le Président Tebboune, comme d’emblée sont restées peu ou proue assimilées, où chacun manœuvre comme bon lui semble et à sa manière d’où les directives et autres dispositions manifestées. Sur ce, les entreprises du BTPH, au niveau de la wilaya de Mascara, à l’exemple dans ce qui se trame sur le territoire national. Selon les informations qui circulent au sujet de ces débouchés furtifs, ou plutôt de ces sorties qui en disent long, où il était question de visite d’inspection et de travail, d’où une sorte de’’main mise’’, sur un secteur bloqué à 70%, selon des entrepreneurs rencontrés, où des sortes de dérapages ont été constatés, du style’’Covid-19’’, ou ‘’Coronavirus’’, il a été ordonné que les chantiers s’achèvent dans les délais décrétés ! Il est important de souligner que la crise et le confinement sanitaire a vu plus de 3.000 travailleurs au chômage répartis sur le territoire de la wilaya, et ce, sans compter les autres travailleurs du bâtiment non déclarés. Le bâtiment dans la wilaya de Mascara a été complètement délaissé depuis 2015, spécialement au cours du règne de Abdelmadjid Temmar, l’ex-ministre de l’Habitat et de la Construction causant ainsi la doctrine du ‘’deux poids deux mesures’’, où des projets les plus conséquents ont été concoctés au ministère de l’Habitat entre les entreprises turques et cette tutelle. Un secret de polichinelle! Du coup, on a carrément cassé des dizaines d’entreprises locales du bâtiments, qui ont été dans l’obligation de mettre les clés sous le paillasson, et ce, vu les sempiternelles arrêtés qui empoisonnent la vie économique. Plusieurs entreprises, les plus performantes, d’ailleurs et élisant siège dans la wilaya de Mascara, ont été injustement écartées de cette tarte nationale. En date du 16 septembre 2017, l’ex-ministre de l’Habitat, Abdelhamid Temmar a annoncé au cours de son règne, que la procédure accordant la priorité aux entreprises algériennes lors de l’attribution des marchés publics serait réactivée au niveau de son secteur. Aux entreprises algériennes lors de l’attribution des marchés publics serait rétablie au niveau de son secteur, où paraît-il, des «directives seront données aux maîtres d’ouvrages dans le secteur de l’habitat pour l’application de la procédure du code des marchés publics qui accorde la priorité aux entreprises algériennes». «Les statistiques du secteur montrent que la marge de 25% (accordée par le code des marchés publics aux entreprises algériennes), n’est pas nullement appliquée, d’où la nécessité d’y alléger», a-t-il ajouté au cours de cette réunion. Conformément à l’article 83 du code des marchés publics en vigueur, «une marge de préférence de 25% est accordée aux produits d’origine algérienne ou aux entreprises de droit algérien dont le capital est détenu majoritairement par des nationaux résidents», pour tous les types de marchés, cependant les organisations patronales déplorent la non-exécution de cet article.
Agence