Plus de 66.900 personnes ont fréquenté les plages depuis le 15 août

Mostaganem

Même si ce n’est pas encore la grande ruée vers les plages de Mostaganem pour cause de la propagation du Coronavirus, celles-ci commencent, et ce, depuis l’annonce de l’ouverture des plages, à recevoir chaque jour de plus en plus d’estivants. Ce regain vers la Grande Bleue trouve son explication dans la persistance de la canicule et le taux d’humidité fort élevé sévissant ces derniers jours dans la région de Mostaganem.

Les statistiques établies par les services de la Protection civile, depuis le 15 du mois courant, sur l’ensemble des 39 plages de la wilaya autorisées à la baignade, il a été enregistré un peu plus de 66.900 estivants. Les mêmes services indiquent que les éléments de ce corps constitué en poste dans les différentes plages ont eu à intervenir 54 fois a permis de sauver 23 estivants d’une noyade certaine, après qu’ils se sont aventurés dans des conditions difficiles, en plus de la fourniture des soins appropriés au niveau des plage à 19 personnes, victimes de blessures, alors que 12 autres estivants blessés ont été évacués vers les centres de santé et les établissements hospitaliers. Durant cette même période, les plongeurs de la Protection civile de la wilaya ont secouru un enfant âgé de 7 ans, qui s’est noyé au niveau de la plage de «La Crique». La victime a reçu les soins appropriés à l’intérieur de l’ambulance avant d’être évacuée par la suite au service des urgences de Mostaganem dans un état grave, a-t-on ajouté. Une autre intervention a été enregistrée où les agents de la Protection civile sont intervenus, pour secourir un homme âgé de 41 ans, résident à Hassi Mamèche, d’une noyade certaine, au niveau de la plage Chaibia Nassira, située à l’Ouest de Hassi Mamèche. Une fois sauvé, il a reçu les soins appropriés et transféré par la suite vers le service des urgences de Mostaganem, a-t-on indiqué. Le lieutenant Mohammedi Mansour, chargé de la cellule de communication a indiqué que de «grands efforts ont été consentis par les pouvoirs publics afin de prévenir les cas de noyade, dont la majorité sont constatés au niveau des plages interdites à la baignade (non surveillées), et ce, notamment à travers l’ouverture de maximum de plages à la baignade». Il a signalé également que certains cas de noyade enregistrés sur des plages surveillées et durant l’horaire de surveillance, notamment des enfants, incombent à la négligence des parents qui laissaient leurs enfants se baigner au milieu des foules sans une surveillance aux abords des plages.
N. Malik