«Tirer avantage des expériences avec les autres ensembles régionaux pour s’assurer de l’origine africaine des biens et marchandises en circulation»

Economie basée sur la concurrence et la liberté de mouvement des chefs d’entreprises

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, avant-hier dimanche, lors du Conseil des ministres qu’il a présidé par visioconférence, de s’assurer de l’origine africaine des biens et marchandises en circulation dans la zone de libre-échange qui entrera en vigueur le 1er janvier prochain.

Après ratification de l’accord portant création la Zone de libre-échange continentale africaine (ZlecaF) et des protocoles y afférents, conformément à l’orientation stratégique de notre politique étrangère, indique un communiqué dudit Conseil des ministres, le chef de l’Etat a donné des orientations aux ministres concernés, sous la supervision du Premier ministre, à l’effet de tirer avantage des expériences de libre-échange qu’a connue l’Algérie avec les autres ensembles régionaux. En vue, poursuit la même source, de s’assurer de l’origine africaine des biens et marchandises en circulation dans la zone de libre-échange et dont le taux d’intégration ne doit pas être inférieur à 50%, pour qu’ils ne s’infiltrent pas dans le marché national, au détriment de la production locale, des produits fabriqués en dehors du continent africain. Cet accord conclu le 21 mars 2018 à Kigali, permettra, ajoute le communiqué du Conseil des ministres, aux opérateurs économiques d’accéder aux marchés africains et de tirer profit des efforts déployés par leurs pays en matière de renforcement de l’infrastructure de base du Continent, aussi bien à travers la route transsaharienne que par la modernisation du réseau ferroviaire.
Mais également, poursuit-on encore de même source, le projet du port de centre d’El Hamdania, ce qui devra augmenter le volume des échanges commerciaux hors hydrocarbures avec le continent africain, sachant qu’il ne dépasse actuellement pas les 3%/an. Fin juin dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné, lors du Conseil des ministres tenu sous sa présidence, de réétudier le mégaprojet du grand port du Centre, à El Hamdania dans la commune de Cherchell (Tipaza), à l’Ouest d’Alger. Instruisant, au passage, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, de prendre attache avec le partenaire chinois à l’effet d’étudier ce projet sur de nouvelles bases transparentes pour le soumettre une seconde fois au Conseil des ministres. Dans un délai, avait indiqué un communiqué de ce Conseil des ministres, maximum de trois mois, en vue de la prise d’une décision. Le chef de l’Etat, avait, à l’occasion, mis en avant les pertes occasionnées par son retard de réalisation à l’économie nationale en général, l’objectif stratégique de ce port étant, avait rappelé le communiqué de ce Conseil des ministres, le désenclavement des pays africains sans accès maritimes avec ce que cela implique en termes d’impulsion de la vie économique et de création d’emplois.
R. M.