Un monde standardisé définitivement corrompu basé sur le pillage organisé

Derrière les simulacres d’Al-Qaïda, du faux 11 septembre et la guerre sans fin contre la terreur

En réalité, dans ce monde de faux-semblants et de mensonges, tout est comédie. Les Ben Laden sont toujours riches et très proches de l’Etat profond US. Le dénommé Oussama lui-même, qui fut bien plus qu’un simple agent de la CIA, était plus proche de l’héritage de Lyndon Johnson que ne le furent tous les autres présidents US ultérieurs, à l’exception de la dynastie des Bush (entre Texans on se soutient toujours).

L’ironie du sort a voulue que les deux acteurs supposés jouer le rôle des méchants de la période après guerre froide étaient issus de deux pays très alliés et même vassaux de Washington et pas seulement au niveau des gouvernement ou des élites. La sous-culture consumériste US dans sa version la plus hard imprègne l’ensemble de la société saoudienne que l’on se plaît à dépeindre comme rigoriste et conservatrice. Quand à l’Égypte, pays de naissance d’Ayman Al-Zawahry, elle demeure l’un des pays du Moyen-Orient le plus soumis à l’Empire et la société égyptienne est tellement disloquée et appauvrie qu’une poignée de cash peut recréer les miracles de Moïse. Ceci n’est point une exagération ou une critique mais un constat simple. L’Organisation connue sous le nom générique d’Al-Qaïda (nom bien déposé signifiant la base en Arabe) n’était qu’une création des services US, Saoudiens, jordaniens et pakistanais pour les besoins de la guerre d’Afghanistan. L’objectif était d’affaiblir les Soviétiques. Le petit bureau de recrutement de Peshawar devait fermer ses portes et transférer ses cinq disques durs au fournisseur, une société écran de la CIA enregistrée dans les Caraïbes mais des illuminés idéologiques au sein de l’agence trouvèrent que ça pouvait servir à justifier un état de tension permanente avant d’élaborer une stratégie de substitution de la menace.
La Russie était à terre et il n’y avait plus d’ennemis. Entre trois bières et un film humouristique de Fu Manchu (personnage créé par Sax Rohmer), l’idée d’une organisation universelle de vilains maintenant un état de tension et de peur permanente justifiant une guerre sans fin pour le profit des lobbyistes de la guerre fait aussi rapidement son chemin qu’un nouveau concept publicitaire. Les deux acteurs appelés à jouer le rôle des méchants extrémistes islamistes contre l’Occident (appellation fourre-tout très incorrecte mais convenue comme telle) sont de très gros bourgeois pro-libéraux très épicuriens. Le premier est Saoudien et le second est Égyptien. Cette donne suffisait à elle seule à invalider tous le processus. Les autorités saoudiennes déchoient Oussama Benladen de sa nationalité saoudienne mais continuaient à octroyer au groupe Benladen, l’un des plus grands groupes du bâtiment dans le royaume, des contrats faramineux, dont certains avec le géant Aramco. Les deux hommes, très proches de la CIA arborent un accoutrement qui n’est ni saoudien et encore moins égyptien mais qui s’inspirait des habits utilisés par certaines séries égyptiennes historiques très kitsch et plus qu’approximatives.
Le script est élaboré par les officines arabisantes du Vermont avec l’appui des gars de Londres et leurs légions du Londistan. Le produit est un ensemble sémantique hétéroclite et suranné qui aurait pu être utilisé pour un film de fiction avec des éléments dramatiques empruntés à la série «La planète des Singes» des années 70. Le reste du travail a été fait par les agences de com et les spécialistes en propagande des services spéciaux. Une fois l’épouvantail créé, il fallait l’utiliser pour recruter de pauvres individus totalement paumés et perdus. Il fallait maintenir une narration ressemblant à celle actuellement utilisée pour attirer ou canaliser les milieux de l’extrême-droite européenne. Le cycle provocation-réaction-radicalisation est bien huilé mais ne suffisait pas à obtenir des combattants fanatiques prêts à se faire exploser pour regagner le Walhalla ou le Paradis. Les expérimentations sur les drogues psycho-actives comme le Captagon étaient à un stade avancé. Elles ont servi au lavage de cerveau puis le passage à l’acte de Serhan Bechara Serhan, un palestinien de confession chrétienne ayant assassiné Robert F. Kennedy à Los Angeles le 05 juin 1968. Robert était le frère du Président John F. Kennedy, assassiné cinq ans plus tôt à Dallas par une escouade de tireurs d’élite (qui n’étaient pas drogués) appartenant à la même cabale qui a précipité les États-Unis dans la guerre du Vietnam, la ridicule intervention contre la minuscule île de Grenade avant les désastreuses guerres du Golfe (Irak) et d’Afghanistan ayant abouti à l’effondrement actuel de l’Empire. Depuis 1968, la technique a beaucoup évolué.

On l’utilise même à un niveau inférieur pour retourner de simples indicateurs des renseignements généraux et les transformer en tireurs forcenés. Histoire de justifier le travail d’un juge spécialisé dans ce que l’on appelle l’anti-terrorisme. Un domaine flou, ambigu, interlope et vague évitant de qualifier les bombardement au Napalm ou phosphore blanc de populations civiles au motif que leurs régimes ne jouent pas le jeu du pillage consentant. On sait depuis quelques années que les attaques du 11 septembre 2001 sur New York et Washington étaient non seulement ce que l’on appelle un Inside Job mais un passage en force de l’Etat profond US et des forces exogènes à ce système visant à asseoir définitivement un régime de pillage économique à bout de souffle par une terreur déguisée et inversée par l’usage d’un épouvantail. Les choses ne sont pas déroulées comme prévues et la machine s’est enrayée moins de deux décennies après. Ce qui pousse le régime à vouloir revenir vers les bon vieux jours de la guerre froides avec cette fois deux adversaires de poids que sont la Chine et la Russie.
Il aurait été hautement intéressant de connaître avec exactitude les liens qu’entretenait l’agent Jeffrey Epstein, détenteur, entre-autres passeports, du passeport saoudien, le milliardaire saoudien Kashoggi (le trafiquant d’armes ayant joué l’intermédiaire incontournable dans le scandale de l’Irangate et des Contrats dans les années 80, et oncle du pauvre chroniqueur découpé à la scie dans les locaux du consulat général du Royaume d’Arabie Saoudite à Istanbul), Oussama Ben Laden, un prince de la famille royale britannique connu sous le sobriquet de «Daddy chaud lapin» et grand amateur de lolitas (ou pour être à la mode du jour ses «Daddy Candies», et un nombre impressionnant de personnalités politiques de premier plan dont les ex-Présidents US, Bush, Clinton, Obama (ce dernier jouait dans une autre ligue que celle des lolitas express) et l’actuel locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump. Indubitablement, les princes des familles royales des riches monarchies du Golfe étaient tous impliqués dans ces réseaux tout comme le sont en Europe, celles et ceux qui se croient membres de réseaux occultes pour initiés et pratiquant des rites bizarres variant de la pédophilie dans sa forme la plus grave aux mutilations d’animaux domestiques ou de ferme.
Ces réseaux sont aussi intouchables que ceux des mafias spécialisées dans la traite d’êtres humains entre l’Europe orientale, l’Afrique occidentale et l’Europe occidentale. C’est les mises en scènes poussées jusqu’à la caricature de ce que l’on apple Daech ou, excusez du peu, État Islamique en Irak et au Levant, qui ont anéanti le concept publicitaire de la guerre sans fin contre une terreur fabriquée de toutes pièces ou encore du concept britannique des Casques Blancs en Syrie. Cela explique pourquoi le système est si remonté contre la Russie et la Chine dont les politiques et les actions sont considérés comme «disruptives» de la perception de la réalité imposée par le système-monde même si ces pays veulent s’intégrer à ce dernier. C’est une guerre pour le contrôle de la perception du réel et l’acceptation d’un simulacre de réalité à l’aide d’elements de langage convenu et circonscrit. C’est le premier pas vers le contrôle des pensées et cela est le prémisse d’un des pires totalitarismes de l’histoire humaine.
Source : Staregik51 Mohamed El Ouahed