La promotion et le développement des starts-up étroitement liées à l’industrie numérique est le sujet d’actualité médiatique ces jours-ci, non seulement, pour l’intérêt que lui accorde l’Etat, mais aussi pour l’engouement que lui exprime  les différents secteurs et organismes.

Pour garantir les meilleures conditions de travail et surtout pour soutenir les starts-up à traverser les trois premières étapes, relativement, périlleuses pour sa survie, un autre mécanisme de soutien financier sera mis en place par Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (Cosob). C’est ce qu’a déclaré, avant-hier, au cours de la conférence nationale dédiées aux starts-up, le président de la Cosob, Abdelhakim Berrah.

Il a annoncé  «la création prochaine d’un compartiment de financement dédié aux starts-up au sein de la Bourse d’Alger». Il sera baptisé «le compartiment d’excellence». Plutôt une bonne nouvelle pour encourager les starts-up à doper leur capital et même à se coter en Bourse. Peut-être que cette initiative marquerait une nouvelle ère pour la Bourse d’Alger à la peine depuis des décennies. «Nous sommes en phase de création de ce compartiment dédié aux starts-up au sein de la Bourse d’Alger, où des entreprises ayant atteint une certaine maturité et stabilité financière peuvent venir solliciter et relever des financements», a-t-il expliqué, ajoutant que

«les entreprises qui parviendront à ce niveau-là auront plus de visibilité et la garantie d’une notoriété nationale et internationale». Pour ce faire, il faudrait mettre en place des moyens financiers et matériels afin d’accompagner de façon efficace les jeunes porteurs de projets innovants. Garantir un environnement favorable pour l’émergence et la viabilité économique des starts-up.  En effet, M. Rahal a mis l’accent sur «le rôle des autres mécanismes de financement, notamment les banques qui jouent  un rôle essentiel et vital dans la vie de toutes les entreprises, y compris des startss-up», a-t-il souligné en abordant l’environnement et l’écosystème des startss-up en Algérie qui sont confrontées à des difficultés financières et structurelles.
D’où le soutien apporté par son institution de créer un compartiment de financement dédié aux startss-up. Ce dernier sera appelé «le compartiment d’excellence», a fait savoir le président de la Cosob. Revenant sur l’importance du fonds dédiés aux startss-up, il a indiqué que «le financement participatif à travers le nouveau fonds mis en place pour soutenir les projets innovants est également primordial», a-t-il indiqué en annonçant «la création d’une plate-forme numérique gérée par un conseiller en financement participatif agréé par la Cosob et qui organise la collecte de fonds auprès des investisseurs particuliers ou institutionnels intéressés et qui croient au potentiel de la starts-up algérienne», a-t-il précisé.
Samira Takharboucht