Le wali fait cavalier seul

Au total, on compte 103 inspectés à travers dix-sept communes, une centaine de rencontres avec les habitants des coins les plus reculés marginalisés, les oubliés, ni routes, ni eau, ni gaz et tous les chemins mènent aux zones d’ombre, pour découvrir les cicatrices d’un bataillon d’élus sans expérience, absents, déserteurs lors des visites officielles, à l’image des maires de Ksar Chellala, Zmalet et Abd El Kader (Taguine), le premier n’a pas donné signe de vie et le second s’évapore dans la nature, quant aux autres de la première chambre locale, se sont les évadés, et le chef suprême n’a jamais avancé un « mot». Même les critiques du secteur de l’éducation, et les débats ouverts lors d’une session, loin de la réalité, ce que j’ai appris du message de félicitations adressé aux futurs universitaires de Monsieur Deramchi Mohamed Amine, wali, aujourd’hui, dormir sur les deux oreilles les résultats sont là. Chapeau bas pour le secteur de l’éducation répété à chaque fois. Mais les fausses vérités accouchent la vérité.

Avec un taux de réussite satisfaisant et l’établissement Kadiri Khaled de Sougueur qui garde son statut et rafle sa place dans la cour des grands, avec un taux 97.48 % suivi du lycée Ahmed Medeghri de Tiaret avec un taux de réussite e 93.90 % et parmi les heureux  figurent 57 excellents heureux avec une moyenne de plus de 18/20 au nombre de huit et le reste, soit quarante-sept avec une moyenne de 17/20 sur le fichier des 5.372 futurs universitaires. Chaque visite, un reportage, chaque point un article, mais à chaque rencontre, «drôles d’élus» et la scène s’est passée devant les journalistes lors d’une conférence de presse avec la wali de Tiaret, M. Deramchi, l’élu suprême local bouscule pour adresser ses félicitations aux lauréats a été trahi par la lettre rédigée par un collègue trépassée.

Si tout le monde est mobilisé cops et âmes pour une nouvelle République, ailleurs aux hôtels de ville un œil sur la dissolution des assemblées et l‘autre sur les prochaines élections locales et législatives.  Depuis l’installation du nouveau wali Deramchi à la tête de la wilaya de Tiaret aucune plume n’a réussi à glaner des infos devant ce bataillon où les plénières se transforment souvent en un ring à l‘image de ce passage à l’APW dans une  salle craquée qui pousse le wali à intervenir. « Un accueil chaleueux vous m’avez reservé, je suis votre invité, je suis chez vous». Cette institution devrait lutter pour l’achèvement des projets essentiels pour l’évolution d’une wilaya sur cale et les pannes à la pelle.

Ce n’est pas le cas pour l’actuelle Assemblée, qu’attend cette armada qui représente un million d’habitants afin de remédier aux problèmes de gestion ? Une Assemblée où chacun trouve son compte. Drôles d’élus et de présidents de commission ? Le wali Deramchi a visité cinq daïras, les plus touchées fixées sur les axées frontaliers à l’effet de proposer des solutions aux besoins qu’exprimeraient les populations. A ksar Chellala « Bienvenue Monsieur le wali », dira l’un des habitants qui a tenu à lui remettre ce paquet au nom des habitants. «On vous supplie Monsieur le wali, faites quelques choses pour ce fief des nationalistes, votre itinéraire en ville vous offre les cicatrices et les empreintes crayonnées sur une feuille vierge». loin des regards des élus, le rêve perdu de certains dans un passé a trouvé sa tombe, une jeunesse bien organisée, armée d’une panoplie de projets, venue rencontrer le chef de l‘exécutif :  « Sauvez-nous ou noyez-nous, nous sommes des victimes, M. le wali». Le débat ouvert  entre les deux parties nous offre ses fruits et d’une situation qui a dépassé les bornes, une ville transformée en une décharge à ciel ouvert, le retard de la distribution des toits sociaux, la mise en veilleuse du bloc des 1623 lots, la marginalisation des associations sportives et cultuelles pour une région connue par ses richesses de tous créneaux continue à manger son pain noir. Sur les lieux et à travers chaque ruelle, le cortège, la cueillette d’un paquet de requêtes lors d’une visite, lois des regards des élus déserteurs.

La suivante étape a conduit la délégation à la nouvelle cité des 486 logements AADL implantée sur une poche  foncière de 4,2 hectares, réalisée dans un délais respecté comme prévu la remise des clés avant la fin de l’année, a indiqué le wali de Tiaret Deramchi Med Amine lors d’un point de presse accordé à notre rédaction. Chellala a bénéficié d’un parc quota important de près de 5.000 unités, 407 pour le monde rural, 2.104 au volet du social, 250 (LPA-LSP) et 6.000 AADL, a-t-on appris du secteur de l’habitat. Pour le secteur de la santé a bien choisi l’implantation de l’infrastructure hospitalière (UMC), selon les normes pour la couverture sanitaire des communes avoisinantes et celles des wilaya limitrophes Djelfa et Médéa.

La nouvelle unité médico-chirurgicale ouvrira ses différents services dans les prochains mois à l’heure où le lot des équipements est sur le lieux, une infrastructure qui reste un exemple à suivre implantée sur une assiette de 9.457 m2 réalisée d’un art et une architecture moderne. La visite a conduit la délégation au nouveau tribunal de Ksar Chellala, l’une des villes la plus populeuse lointaine du chef-lieu de plus de cent km , selon le wali Deramchi «les travaux de cette structure de la justice seront accélérés suite a la croissance galopante de la population», avant de quitter cette muraille architecturale ses sont trois représentants qui se dirigent vers  le véhicule du wali munis  de lettres tout format : « Bienvenue monsieur le wali», dira l’un, « (…) à vous remettre ce paquet au nom des habitants».

«On vous supplie M. le wali, faites quelques choses pour ce fief  des nationalistes, votre itinéraire en ville vous offre les cicatrices et les empreintes crayonnées sur une feuille vierge». Avec un programme chargé, les lieutenants ne chôment pas et chaque instant le véhicule du chef de file écarta la destination du programme, visite inopinée oblige. La délégation inspecte la zone d’activités avant de visiter une société de contrôle technique, les chambres froides d’un cultivateur de la région spécialisé dans l’agriculture de l‘oignon, ainsi le débat ouvert entre le wali (notable de la ville) sur l’investissement pour la région. Le comble, une zone d’activités qui a coûté des milliards de centimes a offert quelques carreaux aux demandeurs, quant aux locaux commerciaux, les ex-galeries algériennes, le marché de l’informel une autre affaire à suivre de près.
Hamzaoui Benchohra