Les mains étrangères payent encore pour déstabiliser l’Algérie !

L’acte criminel prémédité se confirme pour les derniers incendies

En fait d’importants incendies, il n’y a pas que ceux de Cherchell, Blida et Tipaza avec les toutes récentes de Gouraya qui ont fait l’objet d’actes criminels. Pas un seul jour ne passe sans que, sur l’ensemble du territoire, du commun des citoyens au plus haut responsable, l’on ait eu à se poser des questions sur la finalité de ces actes, des auteurs et des objectifs que ces derniers se sont assignés.

Cela coïncidait avec l’interpellation de plusieurs criminels. Ils étaient sur le fil du rasoir depuis les incendies qu’ils avaient commis dans la région de Tizi-Ouzou, Béjaïa et plusieurs régions du Centre-Est. 19 suspects ont été surpris en flagrant délit d’actes de déstabilisation. Ils étaient armés de moyens nécessaires pour commettre leur acte. Tout a été mis à la disposition des enquêteurs pour apporter leur expertise technique afin de renforcer la série de preuves et de consolider les capacités du pays à la réduction des risques de catastrophes. D’enregistrer aussi une plus grande résilience des populations des différentes régions du pays. L’objectif assigné est de réduire, autant que faire se peut, la perte de, selon les services de la Direction des forêts, 4.402 ha de végétation, dont quelque 1.687 ha de forêt réduits en cendre.
Ce qui, pour cette même institution relève d’une véritable catastrophe écologique. Elle a été provoquée par 401 incendies que les auteurs, profitant de la confiance placée en eux par les instances de la République et les populations, ont allumés les feux. Ce qui a permis aux incendiaires de ravager les forêts de 37 wilayas du pays et causer une véritable hécatombe dans le milieu de la faune. Il y avait en arrière-fonds le bouleversement de tout l’écosystème local et national. Il faut savoir que du 18 au 24 juillet, les incendies ont ravagé une trentaine de régions du pays au moyen de 401 foyers. Ils ont parcouru une superficie totale de 4.402 ha, dont 1.687 ha en forêt. Un mois auparavant, les incendies n’ont rien épargné des 10.282 ha, dont 4.409 ha de végétation forestière.
Comme à Béjaïa où plus de 1.600 arbres fruitiers ont brûlé tout autant que plus de 1.003 ha de chênes verts, de chêne-liège et pins d’Alep. Ils ont été réduits en cendre par la seule volonté du groupe de criminels. Les 19 individus interpellés par les services de sécurité, entendus ce dernier lundi par le procureur de la République près le tribunal de Cherchell et placés sous mandat de dépôt arriveront-ils à justifier les preuves trouvées en leur possession tels que les briquets, caméras, bouteilles de gaz, téléphones portables qui leur ont permis de prendre des vues avant, au moment et après leur forfait ? En tout état de cause, les faits qui leur sont reprochés sont d’une extrême gravité à savoir «atteinte à la sécurité de l’Etat», «actes de vandalisme», «incendies volontaires de propriétés privées et publiques avec pour conséquence le décès de deux personnes».
D’autres, en fuite à l’étranger ont fait l’objet d’un mandat d’arrêt international pour avoir fomenté des attroupements ou incité à le faire. Ce qui met en relief le fait que les quatre autres membres du groupe en fuite avaient laborieusement préparé leur fuite vers l’Hexagone. D’où l’idée unanime d’une éventuelle aide qu’ils ont réussi à avoir sous le ciel de la commune de Tipaza. Convaincus de leur implication directe dans ces incendies au moyen de briquets, de nitrate d’ammonium, le tout entreposé quelque part dans des réserves stratégiques à portée de mains de ces criminels. L’unanimité s’est dégagée quant à la sanction exemplaire qui devrait être appliquée à cette bande de criminels.
Ils n’ont pas hésité de tuer des innocents pour répondre à l’appât du gain. Dans les propos des Algériens, des voix se sont élevées et des médias s’interrogent. L’on n’hésite pas à citer l’un ou l’autre des pays au sentiment vindicatif relevé et clairement exprimé comme étant prêt à tout pour des opérations de déstabilisation de notre pays. Selon des sources concordantes, ce sont eux qui à chaque fois en France et en Algérie, étaient derrière les tentatives de manipulation et de diffusion de fausses informations. C’est ce que tenteront de démontrer les enquêtes judiciaires. En attendant, l’émission de bilans des incendies sont bien lourds en victimes d’abord avec 4 personnes brulées vives dans quelques 28 foyers d’incendie.
A. Djabali