Le président conditionne son retour par le règlement du dossier des dettes

JSM Tiaret

Le président de la JSM Tiaret, Sofiane Boumediene, qui vient de démissionner de son poste, a indiqué mardi qu’un éventuel retour aux affaires du club nouveau promu en Ligue 2 de football était tributaire du règlement du dossier de ses dettes.

Elu l’été passé pour diriger «Ezzerga» au cours du nouveau mandat olympique, ce responsable a déclaré à l’APS qu’il voyait désormais ses plans «chamboulés». «Je me suis présenté pour les élections de notre club sportif amateur avec de grosses ambitions pour contribuer au retour de notre formation au premier plan. J’ai même engagé plusieurs nouveaux joueurs et réitéré ma confiance à l’entraîneur Abdellah Mecheri pour jouer les premiers rôles en Ligue 2, mais voilà qu’on est confronté à des obstacles de taille avant même le début de la compétition officielle», a-t-il déploré.
La JSMT retrouve le deuxième palier après plusieurs saisons passées dans les divisions inférieures. Cette équipe, qui a accédé au troisième palier à l’issue de l’avant-dernier exercice, a profité du changement du système pyramidal de compétition ayant permis à pas moins de huit formations de chaque groupe de la Division nationale amateur de monter en Ligue 2, pour y faire partie, in extremis soit-il, rappelle-t-on. «Au moment où le club a lancé des projets énormes pour se mettre sur la voie du professionnalisme grâce au concours des autorités locales, voilà que des créanciers, dont d’anciens dirigeants, montent au créneau pour réclamer leur dû, des dettes estimées à 20 millions de dinars et datant de 2008», a fait savoir Sofiane Boumedien, qui a dirigé le directoire de la JSMT au cours de la deuxième partie de l’exercice passé après le départ de l’ex-président, Ahmed Feghouli. Informant que sa démission a été «rejetée» par les autorités locales, et que le directeur de la jeunesse et des sports «est en train de tout faire pour le convaincre de revenir à de meilleurs sentiments», Sofiane Boumedien a précisé qu’il n’écartait pas l’idée de reprendre son poste «mais à condition que ce problème des dettes soit réglé d’une manière définitive».
R. S.