«Une atteinte à l’éthique commerciale»

Défaut de facturation des produits

«Le défaut de facturation et l’inexistence de fiches de traçabilité des produits commercialisés, sont les facteurs les plus dangereux qui attentent actuellement à l’éthique commerciale», a affirmé lundi à Alger le ministre du Commerce, Kamel Rezig.

Présidant les travaux de la commission nationale de moralisation des activités commerciales, composée de plusieurs sous-commissions de différents secteurs, M. Rezig a indiqué que parmi les lacunes empêchant l’encadrement des activités commerciales sur le terrain, le manque de rigueur à faire respecter la réglementation et la législation en vigueur. Il s’agit, note-t-il, de l’obligation de facturation des produits, des conditions de la concurrence et d’hygiène, du respect de la salubrité alimentaire des produits et de leur conformité aux lois et aux exigences de la qualité.
Rapporté par l’aps, le ministre a également relevé «une méconnaissance de la législation et de la réglementation régissant les activités commerciales» de la part des professionnels, soulignant la multiplicité des intervenants dans le processus commercial et dans toutes les phases précédant l’arrivée du produit au consommateur final. m.rezig a, en outre, affirmé, selon la même source, que l’une des tâches principales de ladite commission créée en avril dernier, consistait à mettre en place un système commercial sain, en assurant l’organisation effective et le développement de l’activité commerciale et en mettant en place des systèmes à même de renforcer la protection des consommateurs et le respect de l’éthique commerciale.
«Ladite commission est chargée de la régulation et de l’organisation du marché, à travers la révision des textes juridiques, la mise à jour des conditions de l’exercice de l’activité commerciale, et le développement des moyens de stockage et de distribution sur le marché, ainsi que l’établissement de règles de contrôle efficaces en vue de lutter contre la fraude et la spéculation, en sus de la révision des procédures régissant l’activité commerciale», a précisé m. rezig. La commission est chargée de l’organisation des marchés et de la gestion différents espaces commerciaux, outre la numérisation des transactions à l’image de la généralisation du mode de paiement électronique. «Il sera procédé à l’application des décisions des membres de la commission pour la réforme du système commercial après soumission du rapport final au gouvernement pour examen et adoption», a-t-il fait savoir.
R. Z.