Le Prix du Président de la République sera décerné à l’occasion de Yennayer

Aïn Témouchent

Le secretaire général du Haut commissariat à l’amazighité, M. Si Hachemi Assad a animé hier un point de presse au terme de sa visite de travail effectuée à Aïn Témouchent, en présence du wali, la directrice de l’éducation et des professeurs de langue amazighe dans la wilaya de Aïn Témouchent.

En effet, il a annoncé la première édition Prix du Président de la République en culture amazighe qui sera décerné le 12 janvier 2021, soit le premier jour de l’année amazighe (Yennayer). Les célébrations officielles se dérouleront dans la wilaya de Batna. Les dépôts des candidataures sont ouverts de septembre jusqu’au 26 de ce mois de décembre 2020. Ainsi, 220 candidats ont déposé leurs œuvres mais la commission du concours n’en a accepté que 106 qui remplissent les conditions requises. Répartis comme suit : 61 en littérature amazighe, 24 en patrimoine, 7 en recherches dans le dommaine de la technologie et de la numérisation et 24 en linguistique. Un budget colossal arrété à 7 millions de DA sera mis sur le tapis pour récompenser les heureux lauréats. Il a souligné les efforts consentis par l’Etat algérien pour promouvoir et encourager la culture amazighe. Ensuite, il a présenté des statistiques illustrant le processus de l’enseignement de la culture et de la langue amzighe dans le secteur de l’éducation nationale. Le nombre de professeurs durant l’année scolaire 95/96 était de 233, puis il a grimpé à 3.250 en 2019/2020. Il y a une bureaucratie dans le recrutement des professeurs, en arguant l’existence de 221 postes budgétaires vacants. Au sujet des professeurs de Aïn Témouchent, il a affirmé avec amertume qu’il est inadmissible de laisser des professeurs en execice depuis 2018 sans titularisation. Il a décidé de soummettre cette préoccupation au ministre concerné. A chaud, la directrice de l’éducation est intervenue : «Le cas des ces professeurs a été soulevé au ministère de l’Education nationale. Il est pris en charge. Seulement, la situation de crise sanitaire de covid-19 a retardé l’opération mais le wali s’est engagé pour prendre en charge les inspecteurs durant leur séjour. En outre, il a annoncé que «la langue amazighe est une langue au même titre que les autres matières. Elle devra être enseignée dans tous les paliers de l’éducation nationale. Il faut qu’elle soit obligatoire et non un choix des parents d’élèves».
Sabraoui Djelloul