L’Algérie appuie la réforme institutionnelle de l’UA

La réforme institutionnelle de l’Union africaine (UA) devra promouvoir l’action africaine commune, et en même temps préserver les objectifs et les principes de l’Organisation continentale.

C’est, en substance, la position de l’Algérie exprimée lors du sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA auquel participe le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, en qualité de représentant du Président Abdelmadjid Tebboune. Pour l’Algérie les points focaux de cette réforme sont la révision des méthodes de travail et le renforcement de la coordination et la consolidation de la cohérence de ses structures en matière de performance générale. L’Algérie a appelé à davantage de cohésion et de complémentarité dans les missions et les efforts de l’UA. Dans ce sens, l’Algérie a accueilli favorablement les amendements proposés en ce qui concerne le règlement intérieur du Congrès et du Conseil exécutif ainsi que ceux introduits dans le statut de la Commission de l’UA conformément à la teneur des décisions relatives à la réforme institutionnelle adoptée récemment.
L’Algérie a plaidé pour soumettre les nouvelles structures administratives relevant de la commission aux normes de la compétence, de la transparence et de la reddition ce qui lui permettra de promouvoir sa performance à un niveau lui permettant la mise en œuvre des programmes et décisions prises par les instances dirigeantes de l’UA. Elle a également appelé à la concurrence ouverte et transparente lors des nouvelles opérations de recrutement dans le respect scrupuleux des quotas des pays membres. L’Algérie a estimé que le vote sur une nouvelle commission qui sera chargée de la concrétisation des politiques et programmes communs des pays membres, représentait un tournant décisif dans l’histoire de l’organisation d’autant que ces élections seront les premières à être organisées dans le cadre des réformes structurelles et institutionnelles adoptées en 2018.
Mettre l’UA à l’abri des influences extérieures exige, selon la vision algérienne, l’autofinancement durable de l’UA, notamment le budget de fonctionnement et de programmes, que le processus de réforme devra impérativement garantir, d’où la nécessité de rationaliser les dépenses et l’activation des mécanismes de recevabilité la non-tolérance dans la lutte contre la corruption. L’Algérie a rappelé qu’elle ne cessait d’honorer ses engagements financiers en totalité et régulièrement, saluant l’adoption de nouveaux mécanismes pour garantir le règlement des contributions obligatoires au budget de l’UA, appelant au règlement des contributions tout en tenant compte de la capacité de paiement, la solidarité et le partage équitable des charges.
L. A.