Sixième titre pour le Bayern face aux Tigres

Finale de la Coupe du monde des clubs

Le Bayern a rêvé d’un nouveau sixième titre. Le club allemand l’a concrétisé ce jeudi face aux Tigres Mexicains dans une finale très serrée, jouée à l’aise sur une pelouse compliquée au Qatar. Il poursuit ainsi, tranquillement, son impressionnante moisson de trophées qu’il a entamée depuis un an avec un sextuplé (Bundesliga, Ligue des champions, Coupe d’Allemagne, Supercoupe d’Allemagne, Supercoupe d’Europe).

Ce jeudi, les Bavarois ont intelligemment dominé les Tigres d’André-Pierre Gignac (1-0). Ils savaient qu’un seul but suffirait pour décrocher ce sixième trophée. C’est ce qui s’est passé, et ce, grâce à une réalisation finale arrachée par son défenseur français Benjamin Pavard, juste avant l’heure de jeu. Le Bayern est arrivé à ce stade après avoir facilement écarté ce lundi le champion d’Afrique Al-Ahly (2-0), grâce à un doublé de Lewandowski. Après leur quintuplé de 2020 (Coupe et championnat d’Allemagne, Ligue des champions, Supercoupes d’Allemagne et d’Europe), les Bavarois sont rentrés dans l’histoire en éliminant de cette finale les Tigres de Nuevo Leon, emmenés par l’attaquant français André-Pierre Gignac.

Six sur six !

Le Bayern Munich fait carton plein question trophées avec ce succès en finale de la Coupe du monde des clubs. Bundesliga, Coupe d’Allemagne, Supercoupe d’Allemagne, Ligue des champions, Supercoupe d’Europe et donc Coupe du monde des clubs : c’est un sextuplé, c’est un carton plein et cela récompense l’excellence bavaroise. «A Doha, en finale face à de vaillants Tigres, le Bayern n’a pas surnagé, loin de là, mais a été patient pour arriver à ses fins en seconde période. Confirmant ce que l’on pouvait légitimement penser depuis plusieurs mois : le Bayern Munich est la meilleure équipe du monde». Sans Thomas Müller, le champion d’Europe en titre alignait quasiment son équipe type face aux Tigres. Pour dominer assez rapidement oui, mais sans faire trembler les filets de Guzman dans un premier temps.

Des occasions de buts qui auraient pu….
«Le Bayern bafouillait son football aux abords de la surface mexicaine (5e, 6e, 23e, 24e, 25e, 51e) à l’image d’un Lewandowski très peu trouvé. Mais on le sait, il ne faut pas grand-chose au Polonais pour se révéler décisif : sur une subtile passe de l’indispensable Kimmich, Lewandowski allait au duel face à Guzman qui touchait le ballon. Le cuir revenait sur un Pavard monté aux avant-postes et qui conclut dans le but vide (1-0, 61e). Un soulagement pour des Munichois pas franchement à l’aise sur une pelouse compliquée». Un confrère faisait remarquer que s’il a marqué le but de la victoire, Pavard ne s’est pas montré imprenable sur son côté à l’image de cette balle perdue (63e). Mais cette ouverture du score était décisive, les coéquipiers d’un Gignac très généreux mais qui perdant petit à petit en lucidité baissant d’un ton physiquement. Au finale, cette victoire et ce nouveau trophée sont aussi une récompense pour Hans-Dieter Flick. «Une récompense d’excellence pour un entraîneur qui est arrivé sur la pointe des pieds en novembre 2019 pour prendre la suite de Niko Kovac». En place depuis à peine plus de 15 mois, le manager de 55 ans a déjà tout gagné avec son club ! Une méthode, un discours et surtout des idées pour faire jouer cet ensemble d’individualités incroyables qui font le plus grand bonheur du Bayern.
Résumé de H. Hichem