Le Programme des Nations unies pour le développement

Énergie

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD-Algérie) et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, ont procédé, mardi dans la wilaya-pilote d’Oran, au lancement officiel du projet portant sur l’Economie sociale et solidaire (ESS), visant «la promotion de l’emploi et de l’inclusion économique» des jeunes, des femmes et des personnes aux besoins spécifiques.

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de cadres du ministère, du Représentant résident adjoint du PNUD en Algérie, Edwine Carrie, ainsi que des partenaires locaux en charge de la mise en œuvre du projet (direction de l’Emploi, Cap Jeunesse, Agence nationale d’appui et de développement de l’entreprenariat, CNAC, pépinières d’entreprises).Dotée d’un financement de plus de 804.000 dollars US et cofinancée par le Gouvernement du Japon à hauteur de 454.000 dollars et le PNUD pour 350.000 dollars, cette initiative intitulée «L’Economie sociale, au service de l’inclusion économique des jeunes et de l’innovation sociale», sera mise en œuvre, outre à Oran, dans d’autres wilayas-pilotes, à savoir Khenchela, Béchar et Naama, précise un communiqué du Pnud. «Ce projet s’inscrit dans la continuité du partenariat stratégique entre le PNUD et le gouvernement algérien, pour la promotion de l’emploi et l’autonomisation des jeunes, des femmes, et la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment les ODD 8 et 9», ajoute la même source. Sa mise en œuvre vise plusieurs objectifs, dont «l’amélioration de l’insertion sociale et économique des jeunes et leur employabilité, notamment par l’accompagnement d’un groupe de 30 jeunes, dont 40% de femmes ainsi que la création de micro-entreprises adaptées aux spécificités des wilayas pilotes et en mesure de répondre durablement aux besoins des citoyens». De même qu’il vise à «renforcer les capacités des acteurs institutionnels et de la société civile dans leur travail conjoint pour la promotion et le développement de l’économie sociale et solidaire», tout en permettant «la conception et le financement des opportunités commerciales pilotes pour les femmes et les jeunes dans les quatre wilayas du projet», explicite-t-on. Tout en soulignant «la nouveauté» du concept d’Economie sociale et solidaire en Algérie, le Pnud soutient qu’«une attention particulière sera portée aux personnes aux besoins spécifiques, via les mécanismes de soutien à l’emploi, les associations, les incubateurs d’entreprises sociales et toute structure recevant des jeunes». L’ESS se définit comme un «secteur tiers» complémentaire à l’économie conventionnelle et repose sur des fondements essentiels comme l’utilité sociale et environnementale, la gestion démocratique et participative, la libre adhésion, la lucrativité limitée, la viabilité économique ainsi que la mixité des financements entre ressources privées et publiques, indique le Pnud, faisant savoir qu’eu égard au caractère transversal et multisectoriel de cette économie, la mise en œuvre de ce projet se fera en étroite collaboration avec 9 autres départements ministériels concernés, dont ceux de la Solidarité nationale, de la Formation et de l’Enseignement professionnels, de l’Industrie, de l’Agriculture, du Tourisme et de l’Artisanat. Cela, au moment où les mécanismes de soutien à l’emploi et à l’entreprenariat des jeunes (ANSEJ, CNAC, ANGEM) seront également bénéficiaires du projet qui vise à renforcer leur coordination pour favoriser l’émergence d’un écosystème favorable à l’entreprenariat dans les wilayas pilotes.

R.R