Ouverture du Salon de la pharmacie «Pharmex»

Oran

Plus de 80 exposants prennent part à la 4ème édition du salon professionnel de la pharmacie et de la parapharmacie (Pharmex) ouvert jeudi au Centre des conventions Mohamed Benahmed d’Oran.

Les exposants représentent les différents opérateurs dans le domaine pharmaceutique dont les laboratoires, les distributeurs, les parapharmacies et phytothérapies, les dispositifs médicaux, services, a expliqué le directeur du Salon, Yasser Badour. Organisé sous le thème «Interaction médicamenteuses, la pharmacovigilance en officine», le salon réunira, trois jours durant, d’autres acteurs des domaines de la santé et de la pharmacie, ainsi que des praticiens et acteurs de la santé (enseignants, chercheurs, résidents et étudiants en pharmacie et autres institutions publiques).
Le directeur général de l’Agence thématique de la recherche en science de la santé (ATRSS) et chef de service de réanimation médicale à l’EHS de Canastel, Nabil Ouffen, a mis en exergue, lors de sa conférence intitulée «La perception du risque médicamenteux», l’importance du rôle de la recherche scientifique en matière de réduction des risques liés à l’utilisation des médicaments. La recherche scientifique, a-t-il estimé, «se doit d’étudier les réactions indésirables dues à l’usage de médicaments mis sur le marché et les incidents ou risques d’incidents résultant de leur utilisation, ainsi que de réaliser des études ou des travaux qui concernent la sécurité dans l’emploi des médicaments». Pour M. Ouffen, il faudrait atteindre plusieurs objectifs stratégiques en la matière.
Il s’agira de surveiller les effets indésirables des médicaments, les incidents et les risques des dispositifs médicaux, de mener des enquêtes en matière de pharmacovigilance et également développer le bon usage des médicaments par la formation à la prescription et aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments. Le Directeur général d’ATRSS a indiqué, à ce propos, que «les dépenses en matière de santé et médicaments ont une tendance fortement croissante qu’il faudrait se préparer dès maintenant à l’avenir», soulignant que «vers l’année 2050, au moins deux sur cinq Algériens seront âgés de 60 ans et plus et souffriraient de pathologies très courantes nécessitant des médicaments en continu comme le diabète, l’hypertension et les cancers».
R. R