L’Angem à la rescousse

Journée mondiale de la Trisomie

Ce dernier samedi, Journée mondiale de la Trisomie et autres maladies à caractère spécifique, il y avait du monde au palais de la Culture et des arts Mohamed Boudaf d’où sous la direction de la ministre de la Solidarité Nationale, de la Famille et de la Condition de la femme Mme Krikou Kaoutar a été donné en direction des zones d’ombre, le coup d’envoi de la caravane de sensibilisation des activités de son département.

Le rendez-vous avait son importance de par ce qu’il comportait comme manifestation tel que le lancement de la caravane de sensibilisation de la formation spécialisée au profit de 140 trisomique des deux sexes et de divers âges de 6 à 30 ans. La ministre s’est attardée sur les efforts consentis par l’Etat pour cette catégorie de populations dans tous les domaines. Elle a révélé l’existence dans notre pays de plus de 4.800 trisomiques. A tour de rôle, chacun en ce qui le concerne, ont apporté des clarifications sur la mission attendue de chacun dans la prise en charge des besoins spécifiques des trisomiques. Ceci se passait alors que dans le grand hall du lieu de la manifestation, différents moyens de communication tels les prospectus et les banderoles vantant tel ou tel autre avantage d’un soutien social quelconque (100.000 DA – 1 million DA) pour la création d’une micro-entreprise bien mis en relief les organisateurs offraient un large éventail de la mission impartie à chacun en termes de produits confectionnés ou appelés à l’être dans le cadre des aides accordées par l’Angem.
Jeunes des deux sexes, généralement des chômeurs ont entrepris la démarche auprès de cette institution. La majorité a réussi en entamant ses projets dans des locaux loués pour l’exercice d’une activité. C’est ce qui a retenu l’attention de la ministre à l’image des femmes des hauteurs de Séraïdi qui se sont spécialisées dans l’apiculture et l’élevage de bovins et ovins. D’autres ont préféré le travail artisanal. A ce niveau, la ministre ne s’est pas limitée à des félicitations. Elle a également décidé de l’octroi d’aides financières pour l’acquisition de matières premières à plusieurs émetteurs de projets. D’autres ont eu droit à des locaux commerciaux Aadl et Opgi. Par ailleurs, dans le comportement de chacun des participants et des organisateurs l’on décelait la mise en place d’un «plan alternatif au déplacement dans les établissements éducatifs aux besoins spécifiques».
A ce niveau, l’on a fait référence à la réalisation de la clinique «Mme Hanoune». Ses travaux entamés il y a une dizaine d’années portant sur la réalisation d’une trentaine de lits pour cancéreux et leurs parents sont livrés à l’abandon depuis des années. Interrogé, le Dr Kouchari a confirmé le retard dans la réalisation de cette infrastructure appelée à soulager les parents dans le besoin d’une prise en charge médicale dans l’urgence. «Effectivement cela fait presque dix années que cette clinique pédiatrique anciennement St Thérèse enregistre des retards dans la réalisation. Le wali s’est engagé à ce qu’elle soit achevée dans les prochains mois.
Nous attendons comme le font les parents des enfants malades». Du côté de la direction de la santé de la wilaya dont dépend la clinique pédiatrique Ste Thérèse, l’on affirme que toutes les dispositions ont été prises pour une prise en charge sérieuse de la situation. En tout état de cause, neuf années après le premier coup de pioche et les 9 milliards de cts engagés la situation de cette clinique est identique à celle des précédentes années. Cette clinique est prévue pour être de niveau régional. Elle ne l’est pas.
A Djabali