La flambée des prix des fruits et légumes refait surface

Oum El-Bouaghi

Si les produits de première nécessité, entre autres la semoule, le concentré de tomate, le sucre, l’huile de table, les féculents et les pâtes ont connu une majoration des prix excessive depuis quelque temps, la mercuriale n’est pas en reste.

A quelques jours du mois sacré de Ramadhan, elle affiche également une hausse inexpliquée des fruits et légumes, et ce malgré leur disponibilité en quantité en cette période printanière. A titre d’exemple, la pomme de terre est passée de 30 DA à 60 DA, tandis que la tomate son prix a triplé, même chose pour la carotte, oignons, poivrons, courgettes, salade, citron, petits pois, revus également à la hausse. Quant aux fruits, ils sont devenus pratiquement inaccessibles, y compris pour les bourses moyennes. Leurs prix ont grimpé ces derniers jours. Les pommes sont ainsi cédées entre 300 et 360 DA/kg, l’orange Thomson à 200 DA/kg, les fraises à 290 DA/kg, les bananes sont montées brusquement à 270 DA/kg.
La pastèque, quant à elle s’adjuge à 200 DA/kg. Quant à la protéine animale ovine et bovine, sa tarification est exorbitante. Elle laisse le consommateur dans l’expectative avec des prix affichés au kg entre 1.300 et 1.500 DA. Face à ce qui parait être la folie des prix, le consommateur est dubitatif. Il ressort que ces augmentations inexpliquées, c’est le phénomène spéculatif érigé par certains mandataires véreux qui tirent profit de toutes les situations d’offre et demande en imposant un véritable dictat sur la régulation des marchés.
A. Remache