La pression persiste !

L’huile de table

Ce n’est pas le retour à la normale en terme de disponibilité de l’huile de table sur les étagères des commerçants, mais c’est tout comme même si une baisse de tension est constatée. Elle persiste encore malgré les efforts fournis par des responsables des cinq huileries au niveau national pour juguler la spéculation, car c’en est une.

On peut même affirmer qu’il y a eu plus de peur que de mal. La distribution de ce produit stratégique pour les ménagères semble reprendre son cours normal. Les consommateurs et autres clients pourront désormais profiter sereinement de leurs parcours dans les môles et centres commerciaux sans avoir à appréhender la présence de délinquants et autres spéculateurs sur les lieux. Par le biais de sa direction générale, le ministère du Commerce a donné des éléments de réponse. « Effectivement, un problème de distribution de l’huile de table a surgi sur l’ensemble des wilayas du pays. La cause en est les réactions de nombreux spéculateurs et la rumeur sur une rupture des stocks ne permettant pas l’approvisionnement du marché. Ce qui n’est pas vrai. On peut même affirmer que la distribution de ce produit stratégique pour les ménagères a repris son cours normal.
Les consommateurs et autres clients pourront désormais profiter sereinement de leurs parcours dans les centres commerciaux qui ont pris la couleur spécifique de Cevital ». Situation que confirme ce type d’emballage et bouteille d’huile de table à portée de mains de tout consommateur. Par le biais de la direction générale au ministère du Commerce, sollicité pour des clarifications sur la situation actuelle, sa cellule de communication a donné des éléments de réponse. « Effectivement, un problème de distribution de l’huile de table a surgi sur l’ensemble des wilayas du pays. La cause en est les réactions de nombreux spéculateurs et la rumeur sur une rupture des stocks ne permettant pas l’approvisionnement du marché. Ce qui n’est pas vrai Voilà quelques semaines déjà que les prix des aliments de première nécessité flambent et sont hors de portée des consommateurs, tel que l’huile de table qui manque cruellement dans les commerces et se vend à des montants exorbitants.
A l’approche du mois sacré du Ramadhan, ces hausses de prix inquiètent les Algériens. Pour certains, il s’agit des effets de la crise sanitaire sur l’économie du pays. Tandis que d’autres expliquent ce phénomène par le comportement « irresponsable » de certains citoyens. C’est ce qu’indique Mustapha Zebdi président de l’Association algérienne de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce). Il rejoint quelque peu l’avis de son homologue qui, lui, parle de la fin de la rareté de l’huile de table sur le marché algérien. Dans l’interview qu’il a animée, ce responsable a abordé les raisons à l’origine de la pénurie d’huile de table au niveau des commerces du pays. Pour l’heure, la pénurie de l’huile alimentaire continue à délier des langues. Dans la capitale ce produit a complètement disparu sur les étals des épiceries. Il en est de même dans les rayons de magasins des grandes surfaces. Pourtant, l’on peut rencontrer dans certains quartiers de la capitale des marchands ambulants qui vendent quelques bouteilles ou bidons d’huile « cachetées » à un prix exorbitant. Au marché noir, ce dernier samedi, une bouteille cachetée de 2 litres se vendait entre 400 et 450 DA.
« Allons récupérer les bouteilles restantes de peur qu’il n’y aura plus de nouveaux arrivages la semaine prochaine », chuchotait une dame à son collaborateur après avoir vendu quelques bouteilles d’huile Cevital au prix fort. A s’en tenir aux propos de cette dame qui se prépare au pire, on peut s’attendre à une nouvelle hausse en flèche du prix de la bouteille de l’huile alimentaire si la pénurie perdure. On peut donc imaginer l’explosion du prix au marché noirs. Quoi qu’il en soit, beaucoup pensent qu’une telle situation paralysant la vie socio-économique du pays n’aurait pas eu lieu si les autres opérateurs économiques ne s’interdisent pas d’importer les autres marques d’huiles alimentaires fabriquées ailleurs. En tout cas, la pénurie de l’huile était mal tombée pour bon nombre de ménages qui voulaient accueillir le mois sacré loin de toute contrainte.
A. Djabali