Création d’une école de formation spécialisée prochainement

Prise en charge des sourds-muets

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent sur «la nécessité de prendre en charge toutes les franges de la société, notamment les personnes aux besoins spécifiques afin de garantir une éducation et un apprentissage adaptés à travers l’ensemble des wilayas des pays», insistant, à ce propos, sur «la création d’une école nationale supérieur pour la formation des enseignants spécialisés dans l’apprentissage des sourds-muets qui entrera en service la prochaine rentrée, tout en œuvrant à conférer à cet établissement une dimension africaine et arabe dans ce domaine», a indiqué le communiqué de la Présidence.

Il a ordonné, lors de la rencontre du Conseil des ministres, dimanche passé, au ministre de la Santé, la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid de «créer un établissement hospitalier pour la prise en charge des malentendants et des sourds, en focalisant sur le développement des opérations de l’implantation cochléaire, et ce en partenariat avec les start-ups algériennes activant dans le domaine», exhortant son Gouvernement à «trouver les mécanismes adéquats pour la prise en charge des enfants autistes». Cette prise en charge est nécessaire et devient urgente pour maintenir un certain équilibre social et aider leurs familles dans leur éducation et formation spéciale. Dans la même perspective de formation et d’enseignement, le chef de l’Etat a évoqué le rôle important de la science dans le développement et l’épanouissement des villes.
Il a plaidé pour la création «de nouvelles villes scientifiques comprenant des écoles nationales supérieures spécialisées dans différentes régions du pays pour former l’élite sur la base d’une étude réaliste et profonde des besoins nationaux en ressources humaines, notamment dans les secteurs de l’industrie et de l’agriculture et dans tout autre secteur créateur de richesse», mettant l’accent, par ailleurs, sur l’impératif «de trouver les mécanismes juridiques pour encadrer les diplômés des écoles supérieures et lutter contre le phénomène de la fuite des cerveaux. Ainsi, conduire l’Algérie vers une formation poussée dans le domaine des sciences, toutes spécialités confondues, tout en encourageant l’échange d’expériences dans le domaine de la formation avec nos partenaires étrangers».
Pour dissuader les jeunes élites de quitter le pays, il a souligné la «nécessité de réunir toutes les conditions pédagogiques et de service pour encourager les inscrits des deux écoles et leur accorder toutes les incitations nécessaires pour développer le niveau d’apprentissage scientifique et faciliter leur intégration professionnelle plus tard». Il a mis en avant «le rôle des écoles nationales supérieures dans le renforcement de la cohésion nationale entre les différentes élites». Pour accélérer la transition numérique, le chef de l’Etat a ordonné l’accélération «de la cadence de réalisation et de développement des écoles supérieures spécialisées et tournées vers l’économie de demain, un pas essentiel vers l’édification de l’Algérie nouvelle».
Samira Tk