Des courants hostiles à l’Algérie ont fait main basse sur le Hirak

Constat

Le constat des Algériens est indéniable, et peut être vérifié : des courants politiques bien identifiés, Rachad et le MAK, établis à l’étranger, ont fait main basse sur les marches du vendredi et leur donnent un caractère partisan et provocateur pour créer un pourrissement de la situation.

Les Algériens ont vite fait d’établir qu’entre le Hirak d’origine, du 22 février 2019, véritablement populaire et, force est de l’admettre, «authentique», et le Hirak des derniers vendredis, partisan et «trafiqué», la différence est énorme. Elle est nettement perceptible en comparant l’ampleur des marches : massives pour le Hirak authentique, et plutôt «fatiguées» pour l’autre; et en comparant aussi les slogans : clairs et mobilisateurs pour le Hirak du 22 février, confus, fantaisistes et sans perspectives, pour l’autre. Le caractère partisan des dernières marches du vendredi est une des causes de la très faible mobilisation qu’elles connaissent. Les Algériens ne sont pas dupes, ils ont compris que des courants politiques ont fait main basse sur les marches hebdomadaires pour les prolonger dans une voie qui ne correspond pas à l’intérêt du pays.
Ces courants sont parfaitement identifiés, le courant islamiste Rachad en alliance avec des éléments de l’ex-FIS, et le MAK qui, lui, utilise les dates anniversaires pour développer ses activités racistes anti-arabes et contre l’unité nationale. Ces courants extrémistes font tout pour orienter les marches du vendredi vers l’impasse, et dans un sens hostile aux institutions du pays. Ainsi, ils tentent, vainement, de ternir l’image de la police alors que les observateurs étrangers ne tarissent pas d’éloge sur sa méthode de gestion pacifique lors des marches hebdomadaires, et cela peut se constater directement sur le terrain, chaque vendredi. Pour le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, «ce n’est un secret pour personne que certaines parties extérieures instrumentalisent ce pseudo Hirak, appelé nouveau Hirak, dans leur guerre contre l’Algérie» (entretien accordé au journal «El Maouid El Yaoumi»).
Ces parties, a-t-il dit, «recourent à des moyens malsains, en tentant notamment de tromper l’opinion publique et de falsifier les faits, mais ces méthodes ont été mises à nue». Les autorités algériennes «tentent de sensibiliser les personnes qui sont entraînées involontairement par les appels aux actes subversifs» et ceux qui sont victimes ou ont été trompés par de faux slogans, a-t-il précisé. Des informations récentes ont prouvé que certaines associations, agréées ou non, reçoivent de l’argent de l’étranger pour mener des activités contraires à l’intérêt de l’Algérie. Il y a quelques jours, un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a annoncé l’arrestation par les services de Sûreté de la wilaya d’Alger d’«une bande criminelle, composée de 8 individus, s’adonnant à des activités culturelles subversives, financées par une représentation diplomatique à Alger».
Des informations ont circulé à propos de ce fait, laissant indiquer que «la représentation diplomatique à Alger», non précisée dans le communiqué, serait l’ambassade de France. Elle aurait financé une «association culturelle non agréée», qui est SOS Bab El-Oued, pour, selon le communiqué de la DGSN, «acquérir des équipements et du matériel technologique moderne utilisés dans la production de films et de documentaires provocateurs et la réalisation de pancartes et d’affiches pour les utiliser a des fins subversives lors des marches populaires».
Les responsables de cette association «ont avoué avoir reçu un financement étranger sous le couvert d’une prétendue activité culturelle». Ainsi donc, SOS Bab El-Oued, association non agréée, s’est écarté de ses objectifs culturels déclarés pour se lancer dans des actions subversives à travers la confection de banderoles, pancartes et films au contenu provocateur contre le pays. A l’étranger, d’autres foyers de subversion contre l’Algérie pratiquent une sorte de politique de la terre brûlée, sachant qu’ils n’ont aucune chance de réaliser leurs objectifs. Ils sont aidés par le Makhzen marocain, par les agents sionistes, et aussi par des milieux français qui en veulent toujours à notre pays pour des raisons historiques, n’hésitant pas à se mettre en contradiction avec le discours officiel qui prône l’établissement de bonnes relations entre la France et l’Algérie.
Lakhdar A.