Les nouvelles donnes de gestion mises en application

Ministère des Travaux publics et des Transports

Dans les prochains jours, au plus tard le 15 avril devront être organisées dans différentes régions du pays les assises numériques du secteur de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville. C’est ce qu’a annoncé le premier responsable du secteur M. Mohamed Tarek Belaribi dans une récente déclaration.

Soulignant que des assises régionales devront être organisées en vue de faire connaître cette plate-forme aux opérateurs économiques dans les différentes régions du pays, le ministre a annoncé la numérisation de toutes les transactions et le dépôt des différentes demandes par les citoyens et les opérateurs économiques via les applications sur internet, et ce à compter du 15 avril prochain. Le document en question vise à mettre un terme aux pratiques bureaucratiques et instaurer un nouveau climat d’investissement permettant une participation efficace dans la vie économique, conclut le ministre. Comme il vise à faire connaître aux opérateurs économiques du pays, les démarches numérisées de toutes les transactions. Le ministre a annoncé la numérisation de toutes les transactions et dépôt des différentes demandes des citoyens et des opérateurs économiques via les applications sur internet. La démarche a déjà été entamée par le ministère de l’Habitat, permettant aux entreprises activant dans le domaine du bâtiment et des travaux publics (BTP) de demander à distance les certificats de qualification et de classifications professionnelles.
La démarche a déjà été entamée depuis la cérémonie de lancement officiel qui s’est déroulée en présence du ministre du secteur, Mohamed Tarek Belaribi, des directeurs centraux du ministère, des représentants de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA) et de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE). Ainsi, les entreprises et les groupements d’entreprises activant dans le BTP peuvent formuler leurs demandes d’obtention des certificats de qualification et de classification professionnelles via cette plate-forme numérique. Elle permet également de déposer la demande sans se déplacer à l’administration centrale ou locale et offre la possibilité de suivre le processus d’examen du dossier à distance depuis l’admission du dossier jusqu’au retrait du certificat. Le ministre a également fait savoir que cette démarche permet de réduire la durée d’obtention de ce document qui est une condition importante pour participer aux marchés publics, soulignant que les délais d’attente varie actuellement entre 6 mois et une année.
A travers cette plate-forme, le ministère concerné vise à mettre un terme aux pratiques bureaucratiques et instaurer un nouveau climat d’investissement permettant une participation efficace dans la vie économique. Telle est, en tout cas, l’interprétation qu’ont donné différentes sources à la déclaration du ministre qui, à travers l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (Anade) (ex-Ansej) a affirmé dans un communiqué qu’il était possible pour les porteurs de projets inscrits dans ce dispositif de choisir librement leurs fournisseurs, réfutant l’existence d’une quelconque liste de fournisseurs agréés à son niveau. Ce que confirme  l’Anade. Cette institution informe l’ensemble des jeunes porteurs de projets qu’il n’existe aucune liste de fournisseurs agréés à son niveau. Ce qu’elle confirme en précisant que les porteurs de projets jouissent d’une liberté totale pour le choix des fournisseurs et l’acquisition des matériels et équipements. «Le rôle de l’Agence se limitait, à ce propos, au contrôle des fournisseurs au niveau de ses directions».
C’est qu’un beau monde entourait la corruption pour qu’un jour elle rende son âme dans notre pays. C’est ce qui se passe chez nous où l’on dénonce publiquement le racket dont sa société a fait l’objet. D’ailleurs, on fait le tour de l’administration pour voir comment intervenir pour dénoncer les pratiques d’une société «no-clean». Dès le 15 avril et en conformité avec les résolutions des séminaires et autres rencontres appelées à être données dans un délai de 6 mois (15 avril-31 décembre 2021) les anciennes pratiques de gestion des Travaux publics prendront fin. Cette volonté de reprise en main dans la gestion d’une institution de la République est bien mise en relief par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane.
Ce dernier a affirmé lundi à Sétif que «la prochaine phase impose aux établissements universitaires une adaptation aux nouvelles données socio-économiques». C’était lors d’une intervention qu’il a faite à l’Université El Bez Sétif 1 dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection dans cette wilaya. Le ministre avait précisé que «la phase prochaine impose aux établissements universitaires de s’adapter aux nouvelles données socio-économiques et cadrer avec la vision prospective du secteur et les évolutions enregistrées partout dans le monde». Il s’agit, selon le responsable, de l’optimisation de la qualité de la recherche, la formation, la gouvernance et de s’orienter vers l’excellence», a-t-il indiqué, estimant que «beaucoup a été réalisé sur le terrain de façon palpable, traduit par les réalisations scientifiques accompagnées par une révision de l’arsenal juridique et réglementaire régissant le secteur».
A. Djabali