Les résidents du vieux bâti demandent une restauration des bâtisses

Dégradation des habitations à Annaba :

Une situation désolante de voir la vieille ville transformée en vieilles bâtisses qui se dégradent et tombent l’une après l’autre au fil des jours.

Vraisemblablement, la situation n’évolue pas d’un pouce et l’amélioration du cadre de vie des citoyens n’est pas au menu du jour, étant donné que la restauration de la vieille ville qui est la vitrine de la ville de Annaba n’est pas pensable aux yeux des autorités du chef-lieu de la wilaya en question. Les centaines de résidents qui résident encore souffrent pendant les quatre saisons de l’année. Or, les habitations menaçants ruine à Annaba demeurent de nos jours un problème crucial pour la population et aussi pour les responsables de la région. Rappelons que plusieurs drames, accidents ou catastrophe ont eu lieu dans cette partie de la ville datant de l’époque turque, et l’exemple le plus récent reste celui du grand incendie ravageur qui s’était déclaré en fin mars 2017 dans un appartement situé dans la rue Césarine ou Ampagliazo Antoine, à quelques mètres seulement du centre-ville actuel, sinon le cœur de Annaba et pas loin de l’hôtel de ville.
Ce très violent incendie déclaré accidentellement suite à un court-circuit dans l’une des vieilles bâtisses de la place d’Armes où vivent un père de famille et une mère de deux petits-enfants qui avaient survécus miraculeusement la nuit du drame. Provoquant une très grande panique et peur dans tout l’immeuble et quartier, le père de famille qui rentrait chez lui après avoir effectuée la prière d’El Icha, laissant sa femme et ses deux gosses dans la maison. La victime avait trouvé des grandes flammes qui ravageaient sa demeure, un héritage des parents, ainsi que tous les meubles et biens à l’intérieur. Il avait pris son courage à deux mains en fonçant dans la grande fumée noire pour tenter de sauver sa famille mais heureusement, sa femme avait de justesse pris la fuite avec ses enfants pendant que les flammes commençaient à se propager rapidement. Tous les résidents de l’immeuble avaient dans cette panique quitté leurs domiciles, fuyant l’incendie pour sauver leurs peaux.
L’intervention des hommes du feu avait réussi à faire éteindre les flammes durant plus de 4 heures de lutte acharnée pour sauver au moins les murs de la bâtisse, ont fait savoir les témoins de la scène. La victime, en l’occurrence le père de famille, avait été brûlée à la tête et transférée par la Protection civile vers l’hôpital pour des soins d’urgences. Les services de l’action sociale restent toujours inertes dans ce genre de cas. Ils ne font aucune tentative d’aide aux personnes en danger. Hélas, les familles continuent à vivre sous les risques des effondrements des habitations menaçant ruine. Des âmes charitables avaient ramassé des sommes d’argent pour aider à la reconstruction de cette vieille bâtisse construite par le colonisateur français. C’est le cas aussi d’une autre famille résidente dans le quartier de la Colonne, qui avait été victime d’un effondrement d’un toit blessant une vieille dame. A ce sujet, il faut signaler que les autorités locales ne font rien pour arranger la problématique des habitations menaçant ruine, laissant les anciennes maisonnettes subir les ravages du temps. Le maire de la ville et le chef de daïra restent dans ces situations enfermés dans leurs bureaux et semblent être très loin des souffrances des gens, autrement dit de la population bônoise.
Oki Faouzi