Atal ne se laisse pas abattre

OGC Nice

Et revoilà, le latéral champion d’Afrique, l’Algérien Youcef Atal qui souffle tout juste ce lundi dernier 17 mai sa 25e bougie, atterrir sur les espaces médiatiques, du fait de son indisponibilité pendant trois semaines pour cause de lésion musculaire à la cuisse droite.

Adrian Ursea, l’entraîneur de l’OGC Nice, club où il évolue depuis l’été 2019, a fait un point sur son groupe en conférence de presse ce vendredi. «Youcef Atal devrait être indisponible pendant trois semaines… Il a un grade 2. Je pense qu’il sera absent 3 semaines. On a perdu un joueur extrêmement important pour nous. Je suis malheureux pour lui et pour l’équipe», précise le coach du Gym.

Des blessures musculaires à l’origine
Ralenti par de nombreuses blessures musculaires, Youcef Atal (24 ans, 16 matches et 1 but en L1 cette saison) a subi des critiques. «Certains lui reprochent une mauvaise hygiène de vie qui serait à l’origine de ses pépins physiques. Mais de son côté, le latéral droit de l’OGC Nice assure que le problème est ailleurs». «J’entendais ce qu’on disait à mon sujet, que je n’avais pas une bonne hygiène de vie, que je faisais n’importe quoi. Mais les gens ne savent pas que j’ai des fibres musculaires très fines, comme celles d’un sprinter, s’est défendu l’international algérien dans les colonnes de Nice-Matin. Il y a de multiples explications à mes blessures. Je me suis arrêté, j’ai fait des analyses corporelles en Espagne».

«L’hygiène de vie ?»
«C’est un raccourci quand les joueurs se blessent sur le plan musculaire. Il n’y a pas que ça. Tu peux manger très mal et moins te blesser que moi. Ces dernières semaines, c’était le ramadan, je ne mangeais pas, je ne buvais pas de la journée. J’étais censé avoir moins d’énergie. Mais je ne me suis pas blessé. Je suis juste mieux et je sais désormais ce qui n’allait pas», a conclu le Niçois qui a pu participer sans problème aux quatre derniers matches du Gym. «Je profite de ce moment pour lui envoyer un message. Il sait qu’il doit avoir tous les atouts de son côté pour pouvoir éviter de se blesser. Il y a des choses à faire et des dispositions à prendre quand on est professionnel». Certains déterrent la déclaration du sélectionneur national faite en 2020, où il adressait une sérieuse mise en garde au sujet à de multiples blessures qui ont freiné sa progression depuis deux ans.

«Dans ma vie, je sais ce que je dois faire»
«Je suis un joueur qui a besoin de répéter les sprints la semaine pour que le corps s’habitue. Avant, je ne faisais pas ça. On me disait de me reposer pour que je garde du jus pour les matches. J’avais confiance… Maintenant, j’ai les explications. Je dois faire le contraire. Dans ma tête, c’est clair désormais, je sais ce que je dois faire pour prévenir au maximum les blessures. J’ai un préparateur physique personnel, le club est au courant, tout le monde travaille main dans la main», a souligné le Niçois, qui admet tout de même avoir changé certaines de ses habitudes alimentaires. «On l’oublie, parfois, mais j’ai dû m’adapter à plein de paramètres. Je ne mangeais pas du tout les mêmes choses. Avant, il n’y avait pas Stéphanie (la nutritionniste, ndlr). Ici, un demi-coca c’est grave ! Je l’ai compris quand je suis arrivé en Europe. Il faut vraiment prendre soin de son corps. J’insiste vraiment, mon hygiène de vie n’a jamais été mauvaise», a conclu un Atal sur la bonne voie. Une excellente nouvelle pour Nice et l’Algérie.
Résumé de H. Hichem