Ni demandée, ni accordée

Autorisation de marche

Les manipulateurs du Hirak 2ème version continuent de pratiquer le mensonge pour tenter d’arrêter la chute vertigineuse du nombre de participants à leurs marches et pallier aux difficultés qu’ils rencontrent pour mobiliser les Algériens qui ne répondent pas à leurs appels.

Le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire a démenti, jeudi dans un communiqué, les informations selon lesquelles ses services auraient reçu une demande d’autorisation pour organiser la marche de vendredi, estimant que ces informations s’inscrivaient dans le cadre des «campagnes malveillantes aux desseins douteux». «Certains réseaux sociaux ont relayé des informations selon lesquelles les services du ministère de l’Intérieur auraient reçu une demande d’autorisation pour l’organisation de la marche de vendredi». «A cet effet, le ministère réfute catégoriquement le contenu de ces informations infondées qui s’inscrivent dans le cadre des campagnes malveillantes aux desseins douteux», lit-on dans le communiqué.
Les services du ministère de l’Intérieur ont rappelé la nécessité de respecter les dispositions de la loi du 31 décembre 1989, toujours en vigueur, relative aux réunions et manifestations publiques. On sait que les manipulateurs du hirak 2ème version ont été rappelés à l’ordre le 9 mai dernier, par le ministère de l’Intérieur pour les graves dérapages et dérives commis par certains marcheurs qui poussent le cynisme et la provocation jusqu’à crier à haute voix qu’ils en font à leur tête, exprimant ainsi leur totale indifférence aux nuisances qu’ils créent aux riverains des lieux qu’ils traversent ou occupent dans l’anarchie la plus totale, ainsi qu’aux passants et aux automobilistes.
Le ministère de l’Intérieur a confirmé le constat de l’indifférence des marcheurs aux désagréments causés aux citoyens et des atteintes aux libertés du fait d’individus changeant, à tout moment, l’itinéraire «sous prétexte d’être libres de marcher dans n’importe quelle direction et à travers n’importe quel axe, ce qui est contraire à l’ordre public et aux lois de la République». On a assisté à des heurts entre des automobilistes excédés et des marcheurs qui cherchent à tout prix à manifester leur incivisme. Le communiqué du ministère de l’Intérieur indique que les organisateurs des marches sont maintenant tenus à la déclaration, auprès des services compétents, des noms des responsables de l’organisation de la marche, des heures de son début et de sa fin, de l’itinéraire et des slogans à lever, conformément à la loi. Le non-respect de ces procédures «dénue la marche de tout caractère légal».
L. A.