Grand rush sur les cours de soutien en prévision des examens du baccalauréat

Relizane

Le phénomène des cours particuliers a pris ces derniers temps des proportions inquiétantes en Algérie. C’est devenu une mode chez les parents. Si quelqu’un n’assure pas de cours particuliers à ses enfants, c’est comme s’il ne s’en occupait pas bien.

En effet, le sujet des cours particuliers n’est pas nouveau, mais il continue d’alimenter les débats au sein des établissements scolaires et les discussions chez les parents d’élèves. Ces derniers pensent maximiser les chances de réussite de leurs enfants en recourant au cours de soutien. Ainsi, les écoles privées sont prises d’assaut et les professeurs donnant des cours particuliers sont submergés par les demandes. Les matières les plus prisées sont les mathématiques et les sciences physiques pour les filières scientifiques, et la philosophie et la langue française pour celles littéraires. Avec des tarifs variant de 500 DA l’heure à des groupes de 6 à 10 élèves. Aujourd’hui, ils se sont généralisés, s’étendant à tous les cycles et niveaux. Retraités de l’enseignement, professeurs d’écoles et de lycées, diplômés de l’université assurent, à plein temps ou à temps partiel, des séances de soutien en dehors de tout contrôle de l’Etat. Des cours qui se déroulent dans des appartements, des caves et même des garages à surface réduite et dont les prix varient en fonction de la qualité des cours dispensés.

N.Malik