La décision du ministère de l’Education non-tenue

Perturbation du flux Internet durant les horaires des épreuves du BAC

La décision de ne pas bloquer le réseau Internet durant les épreuves de l’examen du baccalauréat qui se tient depuis hier dimanche, annoncé, vendredi par le ministère de l’Education nationale, n’a pas été suivie d’effet, a-t-on constaté.

La cellule de vigilance technique devant contrôler les divers sites électroniques et réseaux sociaux notamment Facebook et débusquer et identifier les responsables de fuites de sujets durant les épreuves de l’examen du baccalauréat qui se tient depuis hier dimanche, mise en place par le département de Mohamed Ouadjaout n’a pas empêché la coupure du service internet comme cela se faisait depuis cinq ans à pareille période. Pour éviter que les nouvelles technologies de l’information et de la communication puissent être utilisées à des fins de triche. Hier au premier jour de cet examen de fin d’année scolaire, le flux d’Internet aux horaires des examens, a connu des perturbations. Les réseaux sociaux – notamment Facebook, Twitter et WhatsApp – étaient inaccessibles, et Internet était perturbé dans tout le pays.
Comme durant ces cinq dernières années, de nombreux internautes s’étaient ainsi plaints de cette mesure qui se répète depuis quelques années. «La décision du Gouvernement de couper le flux d’Internet aux horaires de cet examen du baccalauréat nuit aux activités économiques du pays. Il aurait été plus judicieux de contrôler les centres d’examen que de couper Internet pour tout le monde», ont-ils déploré. Reprochant aux pouvoirs publics leur incapacité à sécuriser les épreuves de cet examen comme il se doit. D’autres internautes estiment que les pouvoirs publics se doivent de repenser ce procédé afin de remédier à cette erreur d’appréciation. Il est temps, disent-ils, de définir les responsabilités au lieu de pénaliser tout le monde durant la période de cet examen du baccalauréat.
L’année dernière, le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de l’environnement (Apoce), Mustapha Zebdi, avait appelé les pouvoirs publics à trouver des solutions définitives à cette coupure d’Internet aux horaires de cet examen du baccalauréat selon, avait-il dit, un calendrier arrêté entre le ministère de l’Éducation et celui des Postes et des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Jugeant cette situation inadmissible. «L’Apoce a reçu des centaines de milliers de plaintes provenant de simples citoyens et même d’entreprises», avait-il révélé, estimant que les coupures volontaires pour sécuriser un examen national pénalisent les usagers et les entreprises, leur portant un préjudice financier et moral.
R. M.