L’entraîneur Cherif El Ouezzani saisit la CNRL

RC Relizane

L’entraîneur Si Tahar Cherif El Ouezzani, qui vient de s’engager avec le Paradou AC, a saisi officiellement la Chambre nationale de résolution des litiges pour réclamer ses arriérés de salaires non perçus au RC Relizane, club de Ligue 1 qu’il a quitté il y a quelques semaines.

Outre Cherif El Ouezzani, ses deux autres ex-assistants à la barre technique de cette formation, en l’occurrence, l’entraîneur-adjoint, Sebbah Benyagoub et l’entraîneur des gardiens de but, Abdeslam Benabdellah, ont recouru à la même procédure, a-t-on appris du premier nommé. «On aurait aimé procéder à un divorce à l’amiable, sauf que le président du RCR, Mohamed Hamri, n’a pas daigné répondre à nos appels», a déclaré Sebbah à l’APS. Le trio en question avait rejoint le «Rapid», nouveau promu en Ligue 1, lors de l’intersaison. Confrontés à d’énormes problèmes extra-sportifs en particulier, Cherif El Ouezzani et ses adjoints étaient bien partis pour atteindre l’objectif assigné, à savoir, le maintien.
Mais la sanction infligée au RCR dans l’affaire du match face à l’ES Sétif, valant à cette équipe une ponction de quatre points, a compliqué davantage la tâche de cette dernière. Ajouter à cela, le courant ne passait plus entre le staff technique et le président Hamri, ainsi que certains joueurs cadres, a rappelé Sebbah pour expliquer les raison du départ des membres du staff technique. Et d’ajouter : «Outre tous ces problèmes, la direction du RCR nous doit pas moins de six salaires.
Personnellement, je suis prêt à m’en désister de trois pour résilier à l’amiable mon contrat». Le fait que Cherif El Ouezzani n’ait pas encore résilié son bail avec le «Rapid» risque d’empêcher son successeur Lyamine Bougherara, en poste depuis le début de cette semaine, de bénéficier de sa licence lui permettant de diriger ses protégés du banc de touche, souligne-t-on.
R. S.