La Covid-19 continuera encore à gérer le football

Période de pandémie

Parler du football, en cette période de pandémie, ne peut sembler un sujet futile, lorsqu’en face un virus frappe de plein fouet tout ce qui bouge.

Un expert aimait souvent rappeler dans ses interventions et ses écrits que «ce sport si populaire a toujours été un miroir des enjeux du monde, une activité économique majeure, et une des très rares activités dont les règles sont fixées à l’échelle mondiale, et évoluent de la même façon dans le plus grand club professionnel anglais et dans le plus petit club amateur du Sénégal» ou d’un autre continent.

Les stades européens défient la Covid-19
L’évolution de cette pandémie est l’une des pires menace pour l’humain, toutes les activités sont en alerte, alors que l’UEFA tenait à faire de l’événement, déjà reporté d’un an pour cause de Covid-19, le symbole d’un retour à la vie sportive d’avant. «La prudence aurait voulu que les ambitions de la formule initiale soient revues à la baisse en fonction du contexte sanitaire». Non seulement puisque, pour des questions d’image, la compétition a tenu à encourager des foules entières de supporteurs à sillonner l’Europe, devenue ainsi un terrain de jeu idéal pour la circulation du virus.
«Pis, l’instance a exercé une pression auprès des villes d’accueil pour maintenir des jauges minimales dans les stades, en dépit de l’évolution de la pandémie». Les stades européens défient alors ce virus, et l’Euro-2021 s’est déroulé en présence de milliers de fans. Ce n’est certainement pas un défi mais plutôt une aventure qui risquerait d’annoncer de très mauvais résultats… au plan santé, bien évidemment. Mais il était hors de question pour ces milliers de supporters, de rater cette compétition européenne, la préférant à la mobilisation pour tuer dans son œuf ce virus. «Si la pandémie disparaît totalement, et vite, on reviendra, dans deux ans au mieux, à la situation antérieure et on oubliera tout ce qui suit. C’est malheureusement peu vraisemblable», est-il estimé par l’expert.

Les grandes ou petites équipes attendaient les supporters
Le football est le sport populaire, soutenu par des milliards de supporters dans le monde, mais la menace est omniprésente. Si elle tarde à disparaître, et si les mesures de distanciation actuelles sont maintenues, les petits clubs, amateurs ou professionnels, ne feront pas l’objet d’attaque par la Covid-19. Les grandes ou petites équipes voudraient voir les gradins chargés de supporters afin que le spectacle ne fuit pas aussi, mais le respect du protocole sanitaire reste et restera encore la seule arme capable de tuer ce virus pour permettre aux amoureux du foot de reprendre le chemin des stades. Et pour reprendre l’expert européen : «Les micros et les caméras seront plus proches des joueurs, qu’on entendra, comme on entendra le bruit du ballon. Les téléspectateurs auront droit à beaucoup plus de statistiques».

L’Euro-2021, est-ce un exemple ?
«Est-ce bien raisonnable ?», s’est interrogé le journal Le Monde. Les demi-finales de l’Euro de football 2021 (le 6 et 7 juillet) et la finale (le 11 juillet) ont bien eu lieu à Londres «dans un stade de Wembley très rempli, au moment où la propagation du variant Delta du SARS-CoV-2 prend des proportions inquiétantes en Angleterre».

Terrain de jeu idéal pour la circulation du virus
Plus loin dans sa critique, il met en relief la situation qui invite à s’interroger sur l’organisation de «la compétition par l’Union des associations européennes de football. Depuis le début, celle-ci se révèle inadaptée à la situation sanitaire. C’est Michel Platini, ex-président de l’instance dirigeante du football européen, qui avait eu l’idée de cet Euro éclaté dans onze villes, de Bakou à Glasgow, en passant par Copenhague». C’est dire que pour les 60 ans de la compétition, la manière de l’organiser n’était certainement pas la bonne. La prudence aurait voulu que les ambitions de la formule initiale, estimait le journal Le Monde soient revues à la baisse en fonction du contexte sanitaire.
Pourtant, pour des questions d’image, la compétition a tenu à encourager des foules entières de supporteurs à sillonner l’Europe, devenue ainsi un terrain de jeu idéal pour la circulation du virus. Pis, l’instance a exercé une pression auprès des villes d’accueil pour maintenir des jauges minimales dans les stades, en dépit de l’évolution de la pandémie. Le monde du sport n’a pas échappé à la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du nouveau coronavirus. Entre suspensions de championnats, reprises sans spectateurs et reports de compétitions, les amoureux du sport sont passés par toutes les émotions.
Synthèse de H. Hichem