Le cinéma algérien à l’honneur

14e édition du festival du film d’Angoulême

Sept nouveaux sites, dont trois culturels, ont été inscrits lundi sur la liste du Patrimoine mondial, a indiqué l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) sur son site Internet.

La 14e édition du Festival du film francophone d’Angoulême (FFA) en France a célèbré, du 24 au 29 août, le cinéma algérien à travers la projection de plusieurs films algériens, selon les organisateurs. Sous le slogan «Hommage au cinéma algérien», 12 films algériens entre anciens et nouveaux, ont été projetés dans le cadre d’un programme qui a été supervisé par l’acteur et le réalisateur algérien Lyes Salem qui a déjà décroché en 2008 le prix «Valois de diamant» du meilleur film pour son œuvre «Mascarades» et en 2014, le prix Valois du meilleur acteur pour son rôle dans «L’Oranais», un film dont il est aussi le réalisateur. Dans la liste des films programmés lors de cette manifestation, «Chronique des années de braise» (1975) de Mohammed Lakhdar-Hamina, «Omar Gatlato», «La Famille» de Merzak Allouache (2021), «Nahla» (1979) de Frouk Beloufa, ainsi que le film «De Holywood à Tamanrasset» (1990) de Mahmoud Zemmouri.
Ont été également projetés, le film «Harem de Madame Osmane» de Nadir Moknèche, «Abou Leila» d’Amin Sidi-Boumediène, ainsi que «Leur Algérie» (2020) de Lina Soualem. Dans le cadre de ce programme de célébration, une exposition d’art plastique a été organisée en hommage au défunt artiste plasticien, Mahdoub Benbella. En musique, il a été également rendu hommage aux deux artistes défunts, Ouarda El Djazairia et Rachid Taha. Lors de cette édition, il a été procédé à la projection de 60 œuvres de plusieurs pays, dont 10 œuvres dans le cadre du concours officiel. Selon les organisateurs, fondé en 2008, le FFA est le 1er festival francophone en France, visant à promouvoir le cinéma francophone et à consolider les jeunes talents.
R. C.