Ammar Belhimer annonce le lancement du premier Centre national de cyber-sécurité

Affaire Pegasus

Le ministre de la Communication, Ammar Belhimer a annoncé le lancement du premier centre national de cyber-sécurité. Rattaché à l’opérateur historique de téléphonie, Algérie Télécom, ce centre va permettre à plusieurs entreprises et organes de bénéficier de ses services, à même de faire face aux cyber-attaques, a indiqué Ammar Belhimer.

Il s’agit, a poursuivi le ministre de la Communication, de mettre en place une réelle politique et une gouvernance efficiente du numérique, sur lequel vont se baser les différents paradigmes de la gestion économique du pays. Une espèce de bouclier qui prémunit les institutions, les particuliers des attaques sournoises à travers le Net. Des attaques qui vont, non seulement se poursuivre mais auront tendance à s’intensifier. Les appétits voraces des grandes puissances impérialistes, ne lâcheront pas prise. Elles ne renonceront jamais à leurs desseins de néo-colonialisme économique, qui visent depuis des lustres la conquête des pays en voie développement ou sous-développés pour en soustraire toutes les richesses.
L’Algérie a toujours su se défendre des attaques et des agressions, principalement, celles du Makhzen qui, au demeurant, se terre pour tenter, vainement, de réduire le bruit sur l’affaire la plus sibylline de son histoire diplomatique, dont la dernière tentative était de nuire à l’unité du peuple algérien, lamentablement orchestrée par l’ambassadeur onusien du Maroc, annonçant le soutien à une entité considérée comme terroriste par l’Etat algérien.
Fin juillet, l’Algérie, a exprimé sa profonde préoccupation suite aux révélations émanant d’un consortium de nombreux organes de presse de grande renommée professionnelle et faisant état de l’utilisation à large échelle par les autorités de certains pays, et tout particulièrement par le Royaume du Maroc, d’un logiciel d’espionnage dénommé Pegasus contre des responsables et citoyens algériens, ainsi que des journalistes et des défenseurs des droits de l’Homme à travers le monde. «L’Algérie condamne vigoureusement cette inadmissible atteinte systématique aux droits de l’Homme et libertés fondamentales qui constitue également une violation flagrante des principes et normes régissant les relations internationales», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger.
L’Algérie, a poursuivi la même source, se réserve le droit de mettre en œuvre sa stratégie de riposte et se tient prête à participer à tout effort international destiné à établir collectivement les faits et à faire la lumière sur la matérialité et l’ampleur de ces crimes qui menacent la paix et la sécurité internationales, ainsi que la sécurité humaine. Faisant remarquer que cette pratique illégale, malvenue et dangereuse, met en péril le climat de confiance qui doit présider aux échanges et interactions entre les responsables et représentants des Etats, considérant que toute impunité constituerait un précédent extrêmement dommageable à la conduite de relations amicales et de coopération entre les Etats conformément au droit international.
R. M.