Une pensée à la mémoire de nos morts du cimetière de Mouaissia

Relizane

Dans la wilaya de Relizane, la plupart des cimetières ne sont pas épargnés par le laisser-aller et l’abandon. Ils sont laissés à leur sort au point de dire que de nos jours, rien ne se respecte ni les cimetières ni les lieux de culte, qui sont devenus par le fait de la négligence des responsables locaux et l’incivisme ambiant, un dépotoir à ciel ouvert où l’envahissement par les chiens errants et animaux domestiques se fait constater chaque jour sur les lieux.

En effet, les habitants de Mouaissia ne semblent pas apprécier le fait que le nouveau cimetière, ouvert aux sépultures au début de l’année en cours et situé à 20 kilomètre du chef-lieu de Relizane sur un terrain nu, n’ait pas été conçu tel que l’avait décrit le wali au moment du lancement des travaux, regrettant notamment que les compléments nécessaires promus dans le projet se soient pas encore réalisés à ce jour. «Ce lieu de sépultures est complètement dépourvu d’un dispositif d’éclairage, si bien qu’en cas d’enterrement effectué le soir, comme c’est le cas quelquefois avec les morts du coronavirus, une telle opération n’est pas aisée, même si cela se fait sous la lumière des projecteurs ou des portables. En plus, il y a le problème de l’eau qui n’est pas disponible sur place. Une cuvette qui est remplie exceptionnellement le jour de la sépulture, supplée pour le moment à ce manque. Faute, par ailleurs, d’endroits ombragés, on n’a pas pensé à y planter des arbustes. En été, ce n’est pas commode pour les accompagnateurs du mort de se trouver ainsi exposés aux dards du soleil.

N.Malik