Le Moudjahid Talai Ibrahim n’est plus

Guerre de libération nationale

Le moudjahid et l’un des notables de la wilaya de Ghardaia, Talai Ibrahim est décédé à l’âge de 92 ans, a-t-on appris jeudi auprès du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.

Né en 1929 à Beni Isguen, le défunt est considéré comme le chef du cercle de Azzaba au Ksar de Beni Isguen et président du Conseil «Ammi Saïd» des villages de la vallée du M’zab. Le regretté a rejoint l’université de Zeytouna (Tunisie), où il a obtenu un diplôme en lettres et linguistique en 1959. Concernant son parcours de lutte, le Cheikh Talai Ibrahim a rejoint l’organisation civile du Front de libération nationale (FLN) en Tunisie fin 1956, accompagné de nombre d’étudiants algériens qui se sont opposés à la politique coloniale de la France, et ce à travers les plateformes scientifiques et littéraires de ce pays frère (Tunisie) et leurs écrits qui «démasquaient la barbarie du colonisateur et de ses fausses allégations». Après l’indépendance, le défunt est retourné au pays, puis rejoint le secteur de l’éducation, en sus du Haut Conseil islamique (HCI) et de l’Association des Oulémas musulmans algériens (AOMA). Il est également devenu l’une des références les plus importantes de la Fatwa dans la région de la vallée du M’zab et un coordinateur du Conseil des notables de Beni Isguen. Face à cette douloureuse épreuve, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebigua a présenté ses sincères condoléances à la famille du regretté et aux chouyoukh et notables de la région, priant Dieu le Tout-Puissant d’accorder au défunt sa sainte miséricorde et de prêter patience et réconfort à ses proches et compagnons.