Belani participe à une réunion ministérielle sur l’impact du retrait des forces étrangères et des mercenaires de Libye

MAE

L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des Etats du Maghreb arabe, Amar Belani, représentant le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a participé aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), tenue jeudi, pour examiner l’impact prévu du retrait des forces étrangères et des mercenaires de Libye sur le Sahel et l’Afrique.
Lors de la réunion tenue en visioconférence, M. Belani a réaffirmé «la solidarité absolue de l’Algérie avec le peuple libyen frère et son total soutien aux efforts des autorités libyennes pour la tenue des élections présidentielle et parlementaire à la date prévue, soit le 24 décembre prochain».
Il a également affirmé que «l’Algérie est disposée à accompagner les frères libyens et à leur permettre de tirer parti de son expérience en matière de réconciliation nationale, conformément à l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
Concernant la question du retrait des forces étrangères, des combattants étrangers et des mercenaires de Libye, le diplomate algérien a insisté sur «la nécessité d’un retrait progressif, organisé et sécurisé, sous l’égide des Nations unies et en coordination avec les pays voisins», mettant en garde contre «les graves retombées d’une circulation non étudiée et incontrôlée des mercenaires et des armes hors du territoire libyen sur la sécurité et la stabilité des pays voisins, la région sahélo-saharienne et toute l’Afrique».
Mettant en avant «le rôle central des pays voisins», M. Belani a appelé à «les associer pleinement aux pourparlers et aux processus lancés dans ce cadre».
De son côté, le ministre tchadien des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene, (dont le pays a présidé le CPS de l’UA en septembre) a salué «le rôle de chef de file de l’Algérie en vue de trouver une solution pacifique à la crise libyenne».