L’Algérie pour une approche participative dans la région méditerranéenne

Recherche scientifique

La ministre de l’Environnement, Samia Moualfi, a plaidé, mercredi dernier à Alger, lors de sa participation à la Conférence international sur le lien eauénergie-alimentation-écosystèmes (WEFE) pour une approche participative
dans le domaine de la recherche scientifique dans le bassin méditerranéen.«Nous espérons que la recherche scientifique soit développée de manière participative autour du bassin méditerranéen, dans le cadre des réseaux de recherche scientifique, et aussi accroître les mécanismes d’échange rapide, en profitant du développement des plateformes de communication et de l’expérience acquise durant la période de la Covid-19», a déclaré Mme Moualfi lors de son intervention par vidéoconférence à la conférence WEFE qui se déroule en Chypre, du 27 au 29 septembre. La ministre a souligné, dans ce sens, l’intêret que porte l’Algérie pour le transfert et l’échange d’expériences, de  avoir- faire et des résultats scientifiques dans le bassin méditerranéen et pour le développement d’équipe de recherche mixte «comme c’est déjà le cas dans les projets Prima, H2020, et le Programme COST destiné aux chercheurs et entreprises». Selon elle, ce type de projets permet d’assurer le transfert des connaissances déjà existantes autour du bassin méditerranéen qui connaît les mêmes problématiques vis-àvis des quatre thématiques (eauénergie- alimentation-écosystèmes) à des degrés divers, a-t-elle expliqué. Mme Moualfi a rappelé que l’Algérie souffre des impacts des changements climatiques depuis de nombreuses décennies et qui ne cessent de s’aggraver en intensité et en fréquence ces dernières années.