Une équipe qui a tout pour l’aimer

Equipe nationale

Que dira le sélectionneur de l’équipe nationale, Djamel Belmadi, ce jeudi lors de sa conférence de presse qu’il animera à la veille du match choc des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 face au Niger qui n’est qu’à un seul point des Fennecs.

Pour les confrères, la question ne tourne pas seulement autour de cette absence surprise de Andy Delors, lui qui ne cesse d’afficher une super forme au niveau de son club. Que déclarait Belmadi lors de sa dernière conférence de presse ? «Le football c’est la réactualisation constante des choses, nul n’est indispensable. Ce serait un vrai problème si l’on se misait sur un joueur… Notre douzième homme, c’est le peuple algérien. Nous avons besoin de son soutien, la qualification à la Coupe du monde n’est pas une mince affaire, tous les joueurs le savent et sont conscients, et tous voudront jouer pour les couleurs du pays…»
Demain d’autres questions-réponses enrichiront le débat qui permettra aux supporters et aux observateurs de comprendre comment se prépare ce duel et ce qui va le caractériser.

Face au Niger, un match athlétique et d’engagement
Le match en lui-même, l’on devine, est un combat athlétique, mais aussi et très certainement d’engagement et de duels. Djamel Belmadi sait que la technique fera la différence sur le terrain, que les stratégies choisies par les deux bosses seront déterminantes pour la suite du reste des rencontres à venir. Belmadi qui sait transformer ses conférences de presse en un centre de communication, ne manquera pas de faire allusion à titre de rappel que depuis qu’il est aux commandes de 29 rencontres sans défaites illuminent les Verts et qu’il reste le patron d’une invincibilité qui démontre que les champions «ne savent pas encore perdre quand ils ne savent pas gagner».

Quelle sera sa stratégie ?
Essayer de lui faire arracher le mode emploi de sa stratégie, appelant cela tactique de jeu, il ne soufflera pas un mot, tout comme tous les sectionneurs internationaux de football, mais pour donner de la matière à traiter, il dira qu’il demandera à ses hommes de maîtriser le ballon et de créer de gros problèmes à son adversaire, mais à la condition qu’ils utilisent le ballon du mieux possible. Il ne verra probablement aucune raison de changer d’approche. Cette manière de faire peut donner des fruits et pour lui la philosophie, c’est d’être efficace. Efficace pour gagner et ne donner la moindre occasion au Niger de chiper la balle ou de tomber dans son jeu qui pourrait être provocateur, c’est perdre le contrôle de la balle. Lui veut gagner la partie, ici et au Niger. Il aime dire et souvent redire à chacune de ses occasions qu’ «on ne joue pas au football pour s’amuser. On ne peut pas être complètement satisfait s’il n’y a pas le résultat au bout».

Sa Com…
Son style de communication lors des conférences de presse est de ne pas s’attarder sur des questions déjà hachée, moulues à maintes reprises, il aime communiquer sur de nouveaux sujets «je veux que les joueurs entrent sur le terrain avec la volonté de gagner le match en prenant du plaisir et en faisant des efforts». Lors de ses conférences de presse, ici ou ailleurs, un seul discours l’emballe, c’est de rappeler que l’essentiel est d’enfourcher les meilleurs chevaux de course. Marquer des buts. Gagner. Et mouiller le maillot. C’est «un coach, il faut le reconnaître, qui est né et élevé dans la culture de la gagne plus que dans celle du jeu. Connaissez-vous un sélectionneur africain, européen, asiatique qui ne voudrait pas gagner ?»
Belmadi s’adapte à l’adversaire et bonifiant des groupes ne débordant pas de talent, le constat est là : «L’Algérie n’a peut-être jamais eu autant de joueurs de qualité supérieure. Et elle le démontre à chaque rencontre sur le terrain».

H. Hichem